La sentence d’Abdelaziz Bouteflika est tombée ce mardi. Le chef de l’État a mis fin aux fonctions d’Abdelaziz à la présidence de la République et a demandé au secrétaire général du FLN de mettre fin à ses fonctions au sein du parti. « C’est une mort politique », commente Mustapha Maazouzi, membre du bureau politique du parti et chargé de l’intérim en l’absence du secrétaire général Amar Saadani, en congé.
« Abdelaziz Belkhadem a touché aux fondements du plus grand parti de l’Algérie qu’il a voulu déstabiliser », ajoute M. Maazouzi. « La direction du FLN appliquera à la lettre les orientations du président de la République qui est, également, président d’honneur du parti », assure notre interlocuteur.
Comprendre : une mesure d’exclusion de Belkhadem du parti sera engagée.
Ayant toujours l’ambition de revenir à la tête du FLN après avoir été évincé par le comité central le 31 janvier 2013, Belkhadem n’a pas hésité à impliquer le président, Abdelaziz Bouteflika, à travers ses déclarations. Ces dernières semaines, il a, à plusieurs reprises, revendiqué le soutien du chef de l’État.