La dépouille d’Ebossé exposée : tension devant la morgue du CHU de Tizi Ouzou

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Tension et consternation, ce dimanche 24 août, devant la morgue du CHU de Tizi Ouzou où des centaines de personnes se sont rassemblées depuis les premières heures de la matinée pour rendre un dernier hommage au joueur camerounais, Albert Ebossé, tué, le 23 août, à l’issue du match JSK/USMA.

Un dispositif de police et de gendarmerie impressionnant a été déployé sur les lieux pour canaliser la foule et éviter tout débordement. Aucun officiel n’a été aperçu sur les lieux.

Le drame qui s’est produit la veille dans l’enceinte du stade du 1er novembre après la défaite de la JSK face à l’USMA d’Alger est sur toutes les lèvres. La tristesse et la honte de voir un terrain de football se transformer en terrain d’affrontement sont les deux sentiments qui dominent.

Sur place, tout le monde pointe un doigt accusateur sur le dispositif de sécurité déployé dans le stade lors de cette rencontre qui s’est déroulée sous tension. Des supporters qui étaient présents dans le stade la veille disent avoir été écœurés d’avoir constaté que le stade ressemblait à un chantier où on avait amoncelé des gravats et des pierres.

De sources officielles, on apprend qu’une enquête a été ouverte par le Parquet au sujet de ce crime. Un flou continue d’entourer les circonstances précises dans lesquelles Albert Ebossé a reçu le projectile à la tête. Certains avancent que c’était juste avant de s’engouffrer dans le tunnel qui conduit aux vestiaires, d’autres soutiennent que c’était à l’intérieur même du tunnel. En tous cas, tout le monde est unanime : il y a eu une pluie de pierres qui ne ciblait pas particulièrement le joueur camerounais.

Selon le directeur du CHU, le professeur Ziri, l’autopsie est terminée mais les résultats n’ont pas été communiqués.  Le corps du joueur camerounais a été transféré vers l’hôpital militaire de Ain Naâdja en fin de matinée

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