Retard d’avions : les droits des passagers

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Nombreux sont ceux qui attendent durant des heures un avion d’Air Algérie, mais rares sont les passagers qui connaissent leurs droits. Voici ce que prévoit la réglementation internationale aérienne.

« Le transporteur est responsable de dommages résultant d’un retard dans le transport aérien de passagers, de bagages ou de marchandises », stipule l’article 19 de la convention de Montréal sur le transport aérien international.

Le transporteur est dans l’obligation de prendre en charge ses clients en cas de retards « importants ». Sont considérés comme importants : les retards de 2h minimum, pour les vols qui parcourent  1 500 km. Les retards de 3h ou plus pour les vols entre 1 500 km et 3 500 km. Les retards de 4h ou plus pour les vols de plus de 3 500 km.

La compagnie doit, dans ces cas-là, offrir un rafraîchissement ou un repas aux clients. Si le retard est enregistré de nuit, elle doit leur payer la nuitée d’hôtel et les transferts entre le lieu d’hébergement et l’aéroport. Deux appels téléphoniques, télécopies ou courriers électroniques doivent, également, être offerts.

Si le retard est d’au moins 5 heures, le passager a le droit de réclamer le remboursement de son billet d’avion à condition de renoncer à son voyage. S’il est en correspondance, il peut demander la prise en charge du vol retour vers son point de départ initial.

Le passager doit savoir qu’il n’y a pas d’indemnisation  si ce dernier est informé deux semaines avant l’heure de départ et si l’annulation est due à des circonstances exceptionnelles (conditions météorologiques, risques liés à la sécurité, grève).

Air Algérie est classée à la 99e place des 100 compagnies aériennes, du classement eDreams en 2013.

Air France est classée 56e, Aigle Azur occupe la 63e place, Royal Air Maroc figure à la 83e place et Tunisair à la 89e place.


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