Fièvre aphteuse : une flambée des prix de la viande se profile

viande

La fièvre aphteuse risque d’engendrer une hausse du prix de la viande, indique à TSA, ce 06 août, Mohammed Tahar Ramrem, membre du bureau de la Commission nationale interprofessionnelle de viande rouge à la wilaya d’Alger. Une façon de préparer le consommateur à payer plus !

M. Ramrem explique que chaque bête abattue engendre une diminution de la quantité de viande produite, ce qui se répercutera « inévitablement » sur  la production nationale. « Actuellement, le marché des viandes est stable ». Il prévient : « Si la maladie se propage, le marché réagira, dans deux à trois mois avec une flambée des prix ». « Cette hausse se ressentira  notamment avec l’arrivée de l’Aïd-El-Adha », ajoute-t-il.

El Hadj Taher Boulenouar, porte-parole de l’Union nationale des commerçants et artisans (UGCAA), partage cet avis. Selon lui, les répercussions de la fièvre aphteuse sur le marché de la viande seront visibles dans  les mois à venir. Il précise que la crise du lait risque, également, de s’accentuer, si la maladie n’est pas éradiquée rapidement. « C’est vrai, qu’actuellement, moins de 20 wilayas ont été touchées par l’épidémie. Mais des vaches laitières ont été abattues et cela aura des répercussions sur la production laitière déjà minime », explique le porte-parole de l’UGCAA, qui ne comprend pas pourquoi « un tiers des éleveurs n’ont pas vacciné leur bétail ».

Contactée par TSA, Besma Bendris, chargée de communication au ministère du Commerce, a écarté toute hausse. « Nous excluons toute hausse des prix de la viande », dit-elle. Elle explique, en outre, que le ministère du Commerce est impliqué dans le contrôle des viandes. « Nos brigades de contrôle sont sur le terrain et au niveau des ports pour contrôler les viandes importées », précise-t-elle. « Le consommateur n’a rien à craindre », rassure la chargée de communication du ministère du Commerce.


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