La mise en œuvre du plan de paix du président Bouteflika pour Gaza commence à se préciser. Après les entretiens du chef de l’État avec le président égyptien et l’Émir du Qatar, la diplomatie algérienne s’active avec l’autorité palestinienne pour obtenir une convocation « urgente » d’une session spéciale de l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU) sur Gaza. « Cette initiative vise à donner à l’instance la plus représentative de l’ONU l’opportunité de se saisir de cette question après que le Conseil de sécurité ait échoué à obtenir le cessez-le-feu », explique notre source.
Dans la nuit de dimanche à lundi, le Conseil de sécurité de l’ONU avait appelé à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans conditions » à Gaza. Mais il n’a pas été entendu.
Mercredi, le président Abdelaziz Bouteflika avait eu des entretiens téléphoniques avec le président égyptien Abdelfatah Al-Sissi et l’Émir du Qatar Temim Ben Hamed Al Thani sur la situation à Gaza. Le plan de paix, initié par Bouteflika, comprend deux points : arrêt immédiat de l’agression israélienne et relance des négociations de paix.
Plus de 1 400 Palestiniens ont été tués depuis le début de l’agression israélienne contre Gaza, le 8 juillet.
