Refoulés par l’Égypte : cri de détresse des Algériens de Gaza

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Plusieurs familles de nationalité algérienne vivant à Gaza, dont les passeports ont expiré, sont refoulées à Rafah, par les autorités égyptiennes, a-t-on appris ce samedi 26 juillet de  Radja Aboudagga, correspondant de la Radio nationale à Gaza. Lui-même pris au piège dans l’enclave palestinienne.

Contacté par téléphone, Radja Aboudagga, dont la maison a été touchée par les raids israéliens, lance un cri de détresse. « Chaque seconde compte pour nous. Il faut faire quelque chose », nous dit-il la gorge nouée. La communication est mauvaise et s’interrompt à chaque minute. « La situation est plus que dangereuse ici. Ce qui se passe est terrible », témoigne-t-il.

En compagnie d’une vingtaine de personnes voulant quitter Gaza pour l’Algérie, Radja Aboudagga, se trouve « coincé », faute d’avoir un document de voyage algérien. « J’ai présenté un acte de naissance algérien, mais rien n’y est fait », dénonce-t-il. « Aucun document n’est accepté par les autorités égyptiennes, qui ont durci les procédures », explique-t-il. La seule solution pour sauver ces Algériens de « cet enfer », comme le qualifie notre interlocuteur, est l’intervention des autorités algériennes « d’urgence ». « Nous lançons un cri de détresse pour que l’Algérie intervienne. Nous risquons la mort », dit-il avec une voix tremblante. La solution pour que ces familles soient évacuées est qu’il y ait « un travail de coordination entre l’Algérie et l’Égypte », explique le journaliste. « Il faut que les autorités algériennes garantissent que nous sommes algériens et que nous allons juste transiter par l’Égypte pour pouvoir rentrer en Algérie », ajoute-t-il.

Alger a l’habitude de faire ce genre de démarche, selon notre confrère qui veut rejoindre sa mère et ses sœurs qui vivent en Algérie.


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