Comment expliquez-vous le refus de la wilaya d’autoriser la conférence de la CNLTD ?
Les autorités sont dans l’embarras. Elles se rendent comptent aujourd’hui que nous sommes en train de mettre en œuvre ce que nous avons déjà annoncé. Que ces conférences thématiques que nous comptons organiser par exemple (et dont la première porte sur les transitions démocratiques à travers le monde) peuvent effectivement convaincre les Algériens.
En juin, nous avons pu tenir la conférence nationale pour la transition démocratique. Mais il ne faut pas oublier que cela n’a pas été facile. Plusieurs tentatives ont été faites pour empêcher sa tenue. Aujourd’hui, la wilaya a refusé de nous accorder l’autorisation sous prétexte que le lieu choisi était strictement culturel, alors que nous avons eu l’accord de la salle qui était libre.
Comment la CNLTD compte-t-elle réagir ?
Nous allons persévérer ! Je ne peux pas avancer quelques chose avant que les membres de la Coordination ne se réunissent, réfléchissent et se mettent d’accord sur ce qu’on compte faire. Nous sommes actuellement en contact pour fixer une date de la prochaine réunion afin de dégager une réaction commune. Cela dit, il est évident qu’on déposera une deuxième demande d’autorisation pour la conférence.
Une manifestation pourrait-elle être organisée pour protester contre ce refus ?
Tout est possible. Cependant, l’attaque israélienne contre Gaza est une priorité. Des manifestations sont organisées en Algérie pour soutenir la Palestine. Mais le MSP déposera une demande aujourd’hui pour organiser une grande marche à Alger qui aura lieu jeudi ou samedi et à laquelle prendront part les membres de la Coordination.
