Et maintenant la vidéo

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C’est le débat du jour après le premier but de l’histoire d’une Coupe du monde validée par la technologie (goal line technology), à quand l’arbitrage vidéo ?

La FIFA avait annoncé, dès le mois de février dernier, que la vidéo serait utilisée mais uniquement pour vérifier si le ballon a franchi la ligne de but.  Ce fut le cas lors du match France/Honduras. Et cela évite toute contestation.  Maintenant les instances internationales du football doivent être cohérentes et passer à l’étape suivante : assistance vidéo à l’arbitrage. Ce serait une réforme conforme à notre temps et utile au football.

Une révolution ?

Les résistances à la mise en place d’une telle technologie viennent du président de l’UEFA Michel Platini, et dans une moindre mesure du président de la FIFA. Une divergence qui met en lumière les divergences entre les deux hommes, Michel Platini ambitionne de succéder au Suisse à la tête de la FIFA. Au-delà des postures politiques et des appétits de pouvoir, il est anachronique, dans un monde où la technologie est présente dans tous les domaines de l’activité humaine, de ne pas utiliser la possibilité qu’offre la vidéo pour écarter tout risque de contestation. Par ailleurs, cela met en lumière le conservatisme des dirigeants du football mondial. Après tout, il y a longtemps que la révolution technologique est une réalité dans notre vie quotidienne.  Et dans d’autres sports.

Déjà, le rugby et le tennis

Certains sports, comme le rugby ou le tennis, utilisent depuis plusieurs années la vidéo. Naturellement, on peut arguer que ces sports sont émaillés d’arrêts de jeu. Il y en a aussi dans le football, et de plus en plus on assiste à des temps additionnels de jeu. En réalité la question est de savoir si l’esprit du football en serait dénaturé ? Ou bien si l’introduction de cette assistance à l’arbitrage permettrait de passer de l’interprétation, qui repose sur un homme, à la certitude.

Irrésistible évolution

Quel que soit le temps que cela prendra, cette évolution est irrésistible. Si l’on veut être cynique, on dira que le football doit garder la maîtrise de ses choix. Sinon, ce seront les sponsors, qui investissent des sommes astronomiques, qui feront pression pour que la vidéo devienne un nouvel outil de l’arbitrage.

 


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