Conférence sur la transition démocratique
« Succès de la conférence de l’opposition sur la transition : émotion et espoir à Mazafran », à la une d’El Watan. « Maturité », « entente », « consensus » et « diagnostique de l’impasse politique nationale ». L’opposition algérienne réussit son début d’union et se dit prête à dépasser ses clivages afin de recevoir « un avenir meilleur pour tous », écrit le journal.
« Conférence nationale sur la transition démocratique s’est tenue à Zeralda : pari réussi pour l’opposition », titre en une Liberté. « Jamais depuis l’indépendance du pays une rencontre n’a drainé autant de participants en nombre et en qualité. Toutes les tendances politiques ont pris part à la conférence de Zéralda », note le quotidien.
« Conférence de la CNLTD : l’opposition à la recherche d’une convergence », titre Le Soir d’Algérie. « La Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) a réuni sa conférence nationale, hier, à Zéralda. Les participants, fort nombreux et de qualité, ont, dans leurs interventions, affirmé partager l’idée du changement pacifique comme fonds de conviction commune. Une étape réussie, en attendant que s’accomplisse le parcours projeté », note le journal.
« Conférence pour la transition démocratique : démonstration de force de l’opposition à Zéralda », titre Le Quotidien d’Oran. « La conférence nationale des partis de l’opposition, membres de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), a réuni hier un nombre important d’opposants politiques. Les anciens chefs de gouvernement, Mouloud Hamrouch, Ahmed Benbitour, Ali Benflis, de chefs de parti, Battatache, Mohcen Belabbès, M. Mokri, Abdallah Djaballah, Sofiane Djilali et d’autres personnalités comme Saïd Saadi, Mokrane Aït Larbi, d’anciens ministres. La présence de quelques têtes d’affiche de l’ex-FIS Abdelkader Boukhemkhem, Ali Djeddi, Kamel Guemazi était la plus remarquée. D’anciens cadres du pays se sont retrouvés. Plus d’une vingtaine de partis, une soixantaine de personnalités, associations, syndicats étaient au rendez-vous », rapporte le journal.
« Forte présence de plus de 400 personnalités nationales et leaders de partis : l’armée et le changement du système dominent la conférence pour la transition démocratique », titre El Khabar. Les intervenants à la conférence pour la transition démocratique ont insisté sur le rôle de l’armée comme soutien à L’État et sur la nécessité du départ du système actuel, souligne le journal.
Sellal devant les membres du Conseil de la Nation
« Le FIS dissous ne reviendra plus sur la scène politique », titre El Watan. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, exclut le retour du FIS dissous sur la scène politique. Interrogé, hier, lors d’un point de presse tenu au Conseil de la Nation, sur le retour supposé de ce parti à l’origine de la décennie noire, M. Sellal a été catégorique en affirmant que cette question était définitivement « tranchée », indique le quotidien.
« M. Sellal répond aux préoccupations des membres du Conseil de la Nation : l’Algérie ne reculera pas sur les acquis sociaux », titre en une El Moudjahid. Le Premier ministre s’est engagé hier, devant les membres du Conseil de la Nation à « poursuivre les efforts et aller de l’avant pour l’édification d’une Algérie économiquement et socialement forte et ouverte sur la modernité », indique le journal.
« Le Premier ministre devant le Conseil de la Nation : Sellal pour une démocratie participative et sereine », titre L’Horizon. Sellal s’est attardé sur la consolidation, la poursuite du dialogue et la concertation nationale. L’objectif principal fixé par le gouvernement, souligne-t-il, est la construction d’« une démocratie sereine et participative », loin de tout ce qui est « arbitraire », note le journal. La dissolution du Parlement ainsi que l’amnistie générale ne figurent nullement dans l’agenda du gouvernement. Le non-retour du parti dissous est irrévocable. L’amélioration du service public sera une priorité. Le dialogue et la concertation se poursuivront alors que les acquis sociaux seront préservés. La communauté algérienne à l’étranger est appelée à contribuer au développement du pays. Tels sont les principaux axes développés par le Premier ministre dans sa réponse aux préoccupations soulevées par les membres du Conseil de la Nation lors du débat sur le plan d’action du gouvernement, ajoute le quotidien.
« Pas de retour du FIS et pas de décision de dissolution du Parlement », titre Ennahar reprenant les propos du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Le Premier ministre a indiqué hier en marge de la réunion avec le Conseil de la Nation qu’il est honteux d’étaler le linge sale devant des responsables étrangers et qu’il faut critiquer la situation actuelle de l’Algérie à l’intérieur du pays, car les autres responsables ne viennent jamais en Algérie pour critiquer la situation interne de leur pays.
Premier cas de décès à cause du coronavirus
« Un patient atteint du coronavirus décède à Tlemcen », titre Le Quotidien d’Oran. « Le patient B.B., âgé de 59 ans, originaire de Sabra (20 kilomètres à l’ouest de Tlemcen) atteint du coronavirus (insuffisance poly viscérale rénale, hépatique et pulmonaire), est décédé dans la nuit de lundi à mardi au centre hospitalo-universitaire Damerdij-Tidjini de Tlemcen. L’homme, revenu le 23 mai 2014 des Lieux Saints de l’islam où il avait séjourné pour la Omra, a été admis le 29 mai 2014 (soit une semaine après son arrivée) au service des maladies infectieuses du CHU de Tlemcen », rapporte le quotidien.
Crise malienne
« Trois mouvements du Nord-Mali signent un accord à Alger », titre La Tribune. «Trois mouvements du Nord-Mali ont signé, dans la soirée de lundi dernier, à Alger, un accord qui servira de plateforme de négociations avec les autorités de Bamako. L’accord, intitulé « La déclaration d’Alger », a été paraphé, en présence du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, par trois représentants de factions en conflit contre les autorités maliennes, rapporte le quotidien. Les mouvements concernés sont le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), le Mouvement arabe des Azawads (MAA) et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA). La première entité était représentée par Bilal Ag Cherif, la seconde par Sid Ibrahim Ould Sidati et la troisième par El Abbas Ag Antala, ajoute le journal.
