Fermeture de l’ambassade d’Algérie à Tripoli
L’Algérie a fermé son ambassade et son consulat général à Tripoli, en raison d’une « menace réelle et imminente » visant ses diplomates, a annoncé vendredi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. « Suite à des informations certaines sur l’existence d’une menace réelle et imminente ciblant nos diplomates et agents consulaires, il a été décidé, en coordination avec les autorités libyennes, de procéder, à titre préventif et urgent, à la fermeture de notre ambassade et de notre consulat général à Tripoli », a indiqué le communiqué.
Révision de la Constitution
Le texte de révision de la Constitution a été adressé, jeudi, aux partis et personnalités politiques. L’opposition devrait boycotter, ce qui inquiète les partis au pouvoir. Samedi, le secrétaire général du RND, Abdelkader Bensalah, cible l’opposition pour son refus de prendre part aux consultations sur la révision constitutionnelle. « Le président de la République aurait pu se contenter d’élaborer le projet d’amendement de la Constitution et le soumettre soit aux deux chambres du Parlement ou à un référendum populaire », a-t-il expliqué. Avant de recommander à l’opposition de revoir sa position : « Nous invitons ceux qui refusent de prendre part aux consultations de revoir leur position ». Selon lui, il s’agit d’« une occasion inouïe qui leur est offerte pour présenter leurs propositions, eux qui ne cessent de prôner le changement ».
Nouveaux affrontements à Ghardaïa
Des escarmouches ont éclaté, vendredi 16 mai, entre Mozabites et Arabes à Mlika dans la wilaya de Ghardaïa. Une quinzaine de policiers, dont deux officiers, ont été blessés dans des affrontements entre des jeunes et les forces de l’ordre dans le quartier de Theniet El Makhzen, à Ghardaïa, a rapporté, samedi 17 mai l’APS, citant des sources hospitalières. Des mobiliers urbains ainsi que des biens privés ont été saccagés, notamment les devantures des hôtels situés dans ce quartier.
Mouloud Hamrouche réapparaît sur la scène publique
Un mois après l’élection présidentielle du 17 avril, l’ancien chef du gouvernement a rencontré, samedi 17 mai, des associations de la société civile, des syndicalistes et des militants des droits de l’Homme. « Cette rencontre répond à des besoins, ceux de la concertation et d’une entame de dialogue réel entre acteurs de terrain et acteurs politiques », a indiqué l’association RAJ dans un communiqué. Les deux parties font le même constat sur la situation politique en Algérie. « Le constat établi par tous les présents fut le même, l’Algérie court un grand risque de par la politique menée par le pouvoir du moment. Risques interne et externe », a ajouté l’association.