Contesté par les élèves, le seuil des cours à réviser, fixé pour le bac 2014, est soutenu par les directeurs de l’éducation des wilayas. Le porte-parole du Snapest, Meziane Meriane, explique : « Le seuil fixé par le ministère de l’Éducation correspond à la réalité de l’avancement des cours, selon les rapports présentés ». Le sujet a été au centre de la réunion, ce lundi 12 mai, entre la ministre de l’Éducation nationale et les directeurs de l’éducation de wilayas.
À la question si le seuil fixé sera revu, le porte-parole du Snapest soutient que « les directeurs de l’éducation étaient catégoriques » sur le fait que le seuil des cours à réviser pour le Bac 2014 corresponde à l’avancement du programme.
Khaled Ahmed, président de l’association des parents d’élèves, a, pour sa part, affirmé le contraire. Joint par téléphone, il explique que cette décision « n’a rien à avoir avec la pédagogie et l’intérêt des élèves ». Il affirme qu’un retard important dans l’avancement du programme scolaire a été enregistré au niveau de « Blida et Ghardaïa ».
L’association des parents d’élèves n’a pas été invitée pour participer à la réunion. « Nous attendons une rencontre avec la ministre pour exposer notre point de vue », a conclu Khaled Ahmed.
Outre cette problématique, la réunion a également porté sur la préparation des examens de fin d’année et de la rentrée scolaire pour l’année 2014/2015.
Le porte-parole du Snapest explique que l’un des problèmes majeurs que rencontre le secteur est le déficit en matière d’établissements scolaires. « Des marchés attribués en 2004 n’ont jusque-là pas abouti, ce qui n’est pas normal », a-t-il relevé.
Pour cette première rencontre entre la nouvelle ministre et les directeurs de l’éducation, le bilan est « positif », selon Meziane Meriane. Il explique que Nouria Benghebrit a tendu la main aux syndicalistes et qu’elle prévoit une réunion avec les acteurs sociaux, dès jeudi prochain, où seront débattus les problèmes du corps enseignant. « C’est une spécialiste du domaine de l’éducation, elle a des projets intéressants, mais c’est l’avenir qui nous répondra », a-t-il fait valoir.
