Le président de la République a désigné un gouvernement « administratif », a déclaré ce mercredi 7 mai, le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani. « C’est un gouvernement administratif et non un gouvernement technocrate. Sa mission est de gérer quelques dossiers comme la révision de la Constitution », a affirmé M. Saâdani lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion des Mouhafedhs.
Le patron du FLN espère qu’après la révision de la Constitution, son parti dirigera l’Exécutif. « Nous espérons que cette révision de la Constitution permettra au FLN de diriger l’Exécutif. C’est l’une de nos revendications. On ne l’a jamais caché », a reconnu M. Saâdani lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion avec les Mouhafedhs. Il a assuré que le FLN « retournera au gouvernement après la révision de la Constitution ». « Je vous assure qu’on sera présent en force après la révision de la Constitution », a-t-il répété. Dans le nouveau gouvernement Sellal, le FLN est représenté par seulement trois ministres alors qu’il est majoritaire au Parlement.
M. Saâdani a assuré que le FLN « n’a pas demandé et ne demande pas la dissolution du Parlement ». « C’est une prérogative du Président », a-t-il répondu.
Sur les informations publiées par une partie de la presse sur les biens immobiliers qu’il aurait achetés en France, M. Saâdani affirme : « Le journaliste français qui a donné cette information était lui-même victime d’un groupe d’escrocs. Je suis navré pour lui. J’ai saisi la justice et j’ai une entière confiance en la justice française ».
Concernant d’éventuelles sanctions contre des anciens membres de la direction du FLN, convoqués par la commission de discipline du parti, M. Saâdani a refusé de faire des commentaires. « Demandez à la commission de la discipline », s’est-il contenté de répondre. « Mon rôle consiste seulement à saisir la commission de discipline. Le SG n’interfère pas dans le travail de cette instance. », a-t-il ajouté.
