Farid Bedjaoui est recherché par Interpol. Selon la notice rouge diffusée sur le site de l’organisation de police criminelle internationale, l’homme d’affaires aux trois nationalités, algérienne, française et canadienne, soupçonné d’implication dans le scandale de corruption Sonatrach II est poursuivi pour « association de malfaiteur finalisée à la corruption », à la demande de la justice italienne.
Farid Nourredine Bedjaoui, 44 ans, a été cité à plusieurs reprises dans la presse italienne comme étant le principal intermédiaire dans le scandale de corruption Sonatrach II. Il est soupçonné d’avoir touché des pots-de-vin de la société italienne Saipem en échange de contrats juteux dans les hydrocarbures en Algérie. Il est le neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères Mohamed Bedjaoui et proche de l’ancien ministre de l’Énergie Chakib Khelil.
Le parquet de Milan (Italie) enquête sur les conditions d’obtention par Saipem de contrats d’un montant de 8 milliards de dollars entre 2007 et 2009 avec Sonatrach.
Le 12 août, l’Algérie a lancé des mandats d’arrêt internationaux contre neuf personnes impliquées dans le scandale de Sonatrach II dont Chakib Khelil, sa femme, ses deux enfants ainsi que Farid Bedjaoui.