Scandale Sonatrach II : l’enquête avance à Milan et s’éternise à Alger

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Le procureur de Milan a remis ses conclusions, ce mercredi 14 janvier, dans le cadre de l’enquête préliminaire sur l’affaire des pots-de-vin supposés versés par Saipem pour obtenir des contrats dans les hydrocarbures en Algérie, rapporte l’agence Reuters.

Farid Bejdaoui bras droit de Chakib Khelil

L’affaire porte sur des soupçons de « corruption internationale », soit le versement de pots de vin, pour l’obtention par Saipem de contrats d’une valeur de 8 milliards d’euros en Algérie, rappelle la même source.

En tout, six personnes physiques et deux personnes morales sont mises en cause, dont Paolo Scaroni, ancien Directeur général du groupe énergétique italien ENI et Pietro Varone, ex-Directeur des opérations de Saipem (filiale d’ENI), selon la dépêche. Du côté algérien, l’enquête vise Farid Bedjaoui, présenté comme intermédiaire de Saipem en Algérie et bras droit de l’ex-ministre de l’Energie Chakib Khelil, précise la même source.

Par ailleurs, l’enquête se déroule sur fond de soupçons de fraude fiscale, précise l’agence Reuters.

Les conclusions du procureur viennent donc clore la première phase des investigations, signe que l’affaire avance de l’autre côté de la méditerranée.

L’enquête s’éternise en Algérie

En Algérie, l’enquête sur le scandale Sonatrach II, lancée en 2013, après les révélations de la presse italienne, s’éternise.

Le 12 août dernier, le Procurer général d’Alger, Belkacem Zeghmati, avait annoncé le lancement de mandats d’arrêts internationaux contre l’ancien ministre de l’Énergie Chakib Khelil, sa femme et ses deux enfants ainsi que Farid Bedjaoui.

Depuis cette date, l’enquête est au point mort. Sur le site Interpol, seul Farid Bedjaoui fait l’objet d’un mandat de recherche, à la demande de la justice italienne.

 

 


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