Plus de 250 passagers d’Air Algérie sont bloqués à Casablanca, au Maroc, depuis lundi 30 mars. La cause ? Un manque d’avions causé par la grève du personnel naviguant (PNC) de la compagnie nationale, déclenchée lundi dernier. Une information confirmée par la direction de la compagnie aérienne nationale et la Police de l’air et des frontières (PAF) marocaines.
Ils sont donc près de 250 à attendre, depuis près de 4 jours, leur vol retour Casablanca-Oran, initialement prévu lundi 30 mars au soir, a-t-on appris de sources concordantes. Le chef d’escale à Casablanca a tenté de gérer la situation seul, mais s’est vite retrouvé dépassé par les événements, affirme une source à Air Algérie.
Air Algérie « redouble d’efforts »
Alertés par plusieurs passagers du vol en question, TSA a pris attache avec Air Algérie. La compagnie estime qu’au vu des « perturbations et du chamboulement du programme initial, il est tout à fait normal que des conséquences soient enregistrées ». Air Algérie pâtie du manque d’avions disponibles et n’a toujours pas pu résorber le décalage des vols, causé par la grève.
Air Algérie assure qu’elle « (…) a redoublé d’efforts pour ne laisser aucun passager en rade » et qu’elle a doublé « les rotations prévues pour absorber le flux et corriger les retards ».
La compagnie aérienne dit « donner la priorité aux passagers des vols long-courriers et se doit de respecter ses engagements pris pour le transport de voyageurs, notamment vers Médine pour le pèlerinage ». Ainsi, Air Algérie n’a toujours pas pu libérer d’avions pour rapatrier les passagers en rade à Casablanca.
La situation ne rentrera pas dans l’ordre avant demain au plus tôt : « ce ne sera pas réglé aujourd’hui, en tout cas », affirme-t-on du côté d’Air Algérie.
Prise en charge partielle des passagers
Questionnée sur la prise en charge des passagers, Air Algérie affirme que tous les repas et boissons sont assurés par la compagnie. En revanche, en termes d’hébergement, tous les passagers ne sont pas pris en charge par Air Algérie qui se justifie par le manque d’infrastructures hôtelières. « Les hôtels ne suivent pas toujours », affirme-t-on.
