L’opinion sportive que ce soit en France ou en Algérie, ne comprend pas pourquoi Nabil Fékir tergiverse à propos du choix de sa future sélection. Est-ce une bonne chose pour sa carrière de maintenir aussi longtemps le suspense, sachant qu’il prend le risque de se mettre à dos les supporters des deux camps ? L’attente est exaspérante, d’autant qu’on soupçonne chez lui un esprit calculateur. Pourtant il avait tout à gagner en faisant son choix spontanément, à présent la suspicion le suivra là où il ira. Il traînera ça comme un boulet et au moindre match raté en sélection on lui rappellera cet épisode.
Une chose est sûre, son choix n’est pas celui du cœur, alors qu’en faisant preuve de patriotisme envers l’Algérie ou de sentiment d’appartenance à la France, il aurait gagné l’estime des uns et le respect des autres. Fékir n’est pas dans cette logique, il préfère reporter au maximum sa décision « pour ne pas se tromper ! ». Mais voilà, les Algériens pensent que le joueur attend un signe de Deschamps et par conséquent leur sélection passe en deuxième position, alors que les Français n’apprécient pas qu’on mette les Bleus en ballottage. Dans tous les cas, Fékir ne sortira pas grandi de cette affaire.
Une erreur de communication qu’il risque de payer cher. A 21 ans, le grand espoir lyonnais n’est peut-être pas prêt à affronter la presse, d’autant qu’il vient juste de découvrir le monde professionnel. On peut dire qu’il est très mal conseillé, son club et son entourage auraient dû le protéger davantage, mais la grande pression exercée sur et autour de lui, a fini par le rattraper.
