Gaz de schiste : In Salah mobilise des soutiens et une solidarité à l’international

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Les militants anti-gaz de schiste trouvent un écho à leur protestation en Algérie comme à l’étranger. Ils ont reçu plusieurs soutiens venus d’Europe.

Les récents débordements ont mis la contestation de In Salah au-devant de la scène et permis de mobiliser de nombreuses associations dans le monde. Un grand nombre de collectifs s’engagent depuis le mois de janvier auprès de la cause anti-gaz de schiste en Algérie et demandent désormais l’arrêt de toute exploitation. Par ailleurs, ils sont nombreux à multiplier des communiqués condamnant vivement la répression des manifestations pacifiques.

Un moratoire sur le schiste

Plusieurs collectifs français qui disent “NON au pétrole et au gaz de schiste et de houille” ont publié, le 1er mars, un communiqué dans lequel ils dénoncent « ce passage en force au moment même où la société civile d’In Salah a tenté de renouer le dialogue avec les autorités en adressant la semaine dernière, au chef de l’Etat, une demande de moratoire sur le gaz de schiste co-signée par des experts algériens en énergie, démarche qui est restée sans réponse. »

L’association No fracking France répertorie de son côté tous les articles concernant les manifestations, et les avancées de la lutte anti-gaz de schiste, pour lui offrir une visibilité.

Soutiens de taille

Cette vague de soutiens avait débuté bien avant les récents débordements à In Salah et Tamanrasset. L’un des premiers à encourager les militants algériens était José Bové,. Le militant alter-mondialiste était l’un des premiers à appeler à travers une tribune au blocage de l’exploration du gaz de schiste en Algérie. Il appelait « l’ensemble des habitants de la planète et en particulier nous [Français], qui habitons de l’autre côté de la Méditerranée, et qui sommes leurs voisins », à soutenir les Algériens.

Un ensemble d’associations européennes et maghrébines s’étaient également réunies en janvier et avaient publié un communiqué en commun pour soutenir la contestation qui a commencé en décembre à In Salah. Parmi elles, on retrouve plusieurs collectifs français, dont ATTAC, des associations britanniques, tchèques, espagnoles, ou encore tunisiennes et marocaines.


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