Manifestations de l’opposition : 40.000 policiers à Alger, plus de 300 arrestations, selon l’opposition

Manifestations à Alger 3

Près de 40.000 policiers ont été déployés, hier mardi 24 février, aux alentours de la Grande Poste pour empêcher la tenue du rassemblement contre le gaz de schiste de l’Instance de concertation et de suivi de l’opposition (ICSO), a affirmé, ce mercredi, Mohamed Douibi, président d’Ennahda.

« Dans la capitale, de grandes opérations de répression ont eu lieu et près de 40.000 agents de la police [étaient présents] pour interdire un rassemblement de solidarité de l’Algérie de l’indépendance, l’Algérie de 2015 », a fustigé le patron d’Ennahda à l’ouverture de la réunion de l’CSO.

Malgré l’intervention des forces de l’ordre à Alger, Mohamed Douibi assure que les rassemblements à travers les wilayas, y compris dans la capitale, étaient une réussite. Ces manifestations du 24 février sont le deuxième « pas opérationnel après la conférence de Mazafran », a-t-il affirmé.

Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion organisée pour l’évaluation des manifestations, les membres de l’ICSO ont dénoncé « l’utilisation des services de sécurité par les autorités publiques pour réprimer les citoyens qui ont décidé de sortir le 24 février en solidarité » avec les habitants d’In Salah. 

Les membres de l’Instance ont également dénoncé la programmation de festivités pour « parasiter » le  travail de l’ICSO. 

Dans une déclaration à TSA, Mohcine Belabbas indique que plus de 300 personnes ont été arrêtées hier. « Les dernières informations que nous avons récoltées font état de plus de 300 arrestations. Et ce matin, certains détenus n’étaient toujours pas libérés », assure-t-il.

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