Comment reconnaître de faux billets de banque

Dinars billets

Faux billets, fausses pièces, ils circulent en masse en Algérie et parfois à l’international. Comment ne pas se faire avoir par de faux dinars ? TSA fait le point.

Dans un pays où les transactions commerciales sont dominées par le cash, difficile de contrôler l’authenticité des billets. Au courant du mois de février, deux faux monnayeurs ont été arrêtés, l’un à Guelma et l’autre à Lakhdaria. Leurs faux billets ont sans doute eu le temps d’inonder les portefeuilles des Algériens. Mais comment être sûr de ne pas avoir été piégé ?

Les banques traquent la fausse monnaie

Un faux billet peut-être identifié. Toutes les banques dans le pays reçoivent des directives émanant de la Banque d’Algérie pour empêcher la circulation de faux billets. « Nous avons reçu une note très précise de la Banque d’Algérie. La démarche à entreprendre est claire et nette dans la lutte contre les faux billets « , explique  Jean-Charles Aranda, Secrétaire Général de BNP Paribas El Djazaïr. La dernière note sur la procédure de détection de faux billets date de 2014.

Sur cette base, les établissements bancaires mettent en place un dispositif rigoureux pour combattre ce fléau dans un pays où l’informel favorise la circulation de faux. « Nous avons beaucoup investi sur ce sujet. Le dispositif prend en compte la formation du personnel. Nos caissiers sont ainsi formés aux moyens de détection et de contrôle et sont par ailleurs munis de détecteurs de faux billets à ultraviolets », explique Amine Bendou, Responsable des Affaires Juridiques de BNP Paribas El Djazaïr.

Ainsi dès leur dépôt, les billets sont systématiquement vérifiés. Si vous remettez des faux billets, votre agence les conserve, pour ensuite les présenter à la Banque d’Algérie qui confirme ou infirme le caractère « faux » desdits billets. « Dans le cas où il s’agit effectivement de faux billets, une déclaration doit être faite auprès de la sûreté de la Wilaya ou au parquet», précise Jean-Charles Aranda.

Détecter le faux billet à l’œil nu

Il existe d’autres moyens de vérifier des billets. Un cambiste sur le marché parallèle nous explique qu’on peut les repérer à l’œil nu. L’homme voit passer des centaines de billets chaque jour en différentes devises. Il a pris l’habitude de repérer les faux. « Nous trouvons assez souvent des faux billets », explique l’homme qui change des dinars de manière informelle.

Ce dernier nous explique que c’est assez facile, « pour l’euro par exemple les symboles un peu en relief sur les billets ne doivent pas être rêches. S’ils le sont c’est que c’est une contrefaçon. Sur le dinar, il faut voir la qualité du billet, s’il est épais ou fin, la couleur si elle est changée », explique le cambiste. « Lorsqu’il est de mauvaise qualité vous vous en rendez compte très rapidement », ajoute-t-il. C’est surtout le change parallèle, qui permet une circulation facile des faux. La méfiance doit donc y être supérieure.

Les identifier par vous-même

Nous avons examiné un billet de 1000 dinars, le plus touché par la contrefaçon. La photo ci-dessous vous explique de manière interactive, de quelle manière on peut identifier un faux billet. Survolez avec votre souris pour voir quels détails sont indispensables sur un billet pour être sûr qu’il soit vrai :


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