Le ministre des Moudjahidin défend Messali et Benbella et tire sur Saïd Sadi

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Le ministre des Moudjahidin, Tayeb Zitouni, a qualifié ce lundi les propos tenus par Saïd Sadi sur Messali Hadj, Benbella et Ali Kafi lors d’une conférence à Sidi Aïch d’« atteinte à la révolution ».

« Il est immoral d’accuser ces symboles de trahison », a déclaré Zitouni au Forum de la Chaîne I de la radio algérienne. « Ces symboles nationaux, a-t-il dit, ont consenti de grands sacrifices qui méritent de la reconnaissance et il est donc impensable de mettre en doute le parcours de Messali el-Hadj, Ahmed Benbella ou Ali Kafi », selon des propos repris par l’APS. Selon le ministre, « l’écriture de l’histoire relève de la mission des historiens et écrivains intègres ».

Criminalisation du colonialisme 

Sur un autre registre, Tayeb Zitouni a annoncé l’organisation, en mai prochain à l’occasion du 70e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, d’une conférence internationale sur la criminalisation du colonialisme et les souffrances du peuple algérien subies lors de la période coloniale. Cette conférence « sera une occasion pour démontrer au monde entier les atrocités commises par le colonialisme français en Algérie », a-t-il expliqué.

« Les archives authentiques de l’ère coloniale se trouvent en Algérie et, par conséquent, la France ne peut nier toutes les atrocités faites aux Algériens pendant la période coloniale tout comme elle ne peut nier la mort de 40 000 Algériens suite aux 17 expériences nucléaires menées dans le Sahara et la destruction de 8 000 villages du fait des plans Challe et Morice », soutient-il.

Il révèle que la France n’est pas prête à restituer à l’Algérie les archives. « Les archives sur la révolution remises par la France et considérées comme un bien et un droit de l’Algérie, ne dépassent pas les 2% », a-t-il affirmé.


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