Ligue 1 – Ces entraîneurs qu’on limoge à l’infini !

football_0

L’une des raisons essentielles qui empêche les joueurs locaux de progresser est sans doute l’instabilité chronique au niveau des staffs techniques des clubs de l’élite.

Le sélectionneur national, Christian Gourcuff, en a fait récemment le constat, s’offusquant même de ce « fléau » qui a pris des proportions démesurées, n’épargnant pratiquement aucune équipe.

Aux 2/3 de la compétition, 13 formations sur 16 de la Ligue1 ont changé au moins une fois leur entraîneur. Le dernier coach à avoir jeté l’éponge est Abdlekader Iaïche, le technicien harrachi poussé vers la sortie par les supporters.

Boualem Charef pourrait lui emboîter le pas dans les jours, voire dans les heures à venir. En tout cas, du côté de Sidi Bel Abbès, l’on parle de son imminent limogeage, notamment après la défaite, ce samedi, de son équipe à l’Arbaâ. Seuls Madoui (ESS), Amrani (MOB) et Benchadli (ASMO) sont épargnés pour le moment par cette valse d’entraîneurs. Ce n’est pas un hasard si l’on retrouve toujours en place les coachs des deux leaders du championnat, ainsi que celui de l’une des équipes révélations, cette saison.

Il n’y a pas dans un autre championnat au monde autant de changements en un laps de temps aussi court. Voilà un record dont le football algérien se serait bien passé. Certains clubs ont acquis même la fâcheuse réputation d’être des « croqueurs » d’entraîneurs. À l’image de la JSK et la JS Saoura qui sont à… leur quatrième coach cette saison. Du jamais vu !

Le technicien est toujours le premier fusible à sauter en cas de mauvaise passe, mais la gestion des clubs n’est jamais remise en cause. Les présidents font et défont les entraîneurs à leur guise. Il en sera toujours ainsi jusqu’à nouvel ordre.


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici