Le taux de suivi de la grève de l’éducation durant la journée d’hier dépasse 73%, a-t-on appris ce mercredi 11 février de Meziane Meriane, porte-parole du Snapest. Aux parents d’élèves, qui n’ont cessé de dénoncer cette grève, M. Meriane se montre compréhensif. « C’est tout à fait normal que des parents s’inquiètent », a-t-il dit, tout en défendant le choix des syndicats de recourir à la grève. « Le droit de l’enfant ne veut pas seulement dire avoir droit aux cours. Les parents doivent réagir aussi, pour réclamer une bonne alimentation pour leurs enfants, dénoncer la surcharge des classes, la mauvaise formation des enseignants et l’environnement pédagogique inadéquat où ils évoluent », a insisté le porte-parole du Snapest.
Entamée mardi, la grève de la Coordination de syndicats de l’éducation (CSE), se poursuit ce mercredi. Les syndicalistes s’attendent à l’ouverture d’un dialogue « sérieux » avec le ministère de l’Education nationale.
