L’écrivaine Assia Djebar n’est plus

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L’écrivaine Assia Djebar est décédée, dans la nuit du vendredi au samedi, dans un hôpital parisien en France, a-t-on appris de sources concordantes.

Née Fatma-Zohra Imalhayène à Cherchell le 30 juin 1936, l’écrivaine et historienne était membre de l’Académie française. « Sa mère, Madame veuve, Baya Imalhayène, sa fille, Jalila Imalhayène Djennane et son gendre, Mohamed Djennane, son frère, Samir Imalhayène, sa sœur, Sakina Bouchamma Imalhayène et son beau-frère, Mohamed Bouchamma (…) ont la douleur de vous annoncer le décès de Assia Djebar », annonce un communiqué publié, ce samedi 7 février, sur le blog du cercle des amis d’Assia Djebar.

De son vrai nom Fatma-Zohra Imalhayène, Assia Djebar a marqué la littérature francophone avec des œuvres majeures telles que Les Alouettes Naïves (1967), Femmes d’Alger dans leur appartement (1980), Loin de Médine (1991) et Vaste est la prison (1995). Son parcours littéraire exceptionnel lui a valu d’être élue membre de l’Académie Française en 2005. Fascinée par le cinéma, son long-métrage La Nouba des Femmes du Mont Chenoua, réalisé en 1978, lui fait obtenir le Prix de la Critique Internationale à la Biennale de Venise.


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