L’aventure des Verts en Coupe d’Afrique s’arrête malheureusement au stade des quarts de finale. La marche de la Côte d’Ivoire était trop haute pour les camarades de Feghouli. Pourtant, les Algériens n’ont pas démérité, ils ont crânement défendu leurs chances, mais les Ivoiriens ont été plus réalistes en convertissant en buts, trois des rares occasions qu’ils se sont créées.
Dans une rencontre aussi serrée et aussi disputée, on savait que ça allait se jouer sur des détails. Le tournant du match aura été sans doute cette opportunité gâchée par Soudani, alors qu’il se trouvait à un mètre du gardien. Un ratage monumental ou plutôt un sauvetage miraculeux du gardien Gbohouo qui a permis à ses coéquipiers de rester dans le match. D’ailleurs quelques minutes plus tard, Wilfried Bony allait redonner un avantage décisif à son équipe suite à une tête décroisée au premier poteau (68’).
Auteur d’un doublé, le nouvel attaquant de Manchester City aura fait beaucoup de mal à l’arrière-garde algérienne. Opportuniste, il a ouvert le score en première période, un peu contre le cours du jeu (26’). Profitant d’un mauvais alignement de la défense algérienne, il s’est retrouvé seul pour battre facilement l’infortuné Mbolhi.
Il faut dire que même si les poulains de Gourcuff ont dominé le début de la rencontre, ils ont eu du mal à se rapprocher de la surface de réparation adverse. Les Ivoiriens bien en place et exerçant une pression constante sur le porteur du ballon, notamment sur Brahimi, ont réduit parfaitement les espaces. Tactiquement, ils étaient bien en place.
Après la pause, les Algériens sont revenus avec de meilleures intentions. D’ailleurs, ils n’ont pas tardé à niveler la marque par l’intermédiaire de Soudani (51’). On croyait que le plus dur était fait, d’autant qu’après cette égalisation, les coéquipiers de Brahimi ont repris confiance. Ils ont pris l’ascendant de nouveau, mais en face il y avait ce diable de Bony qui a une nouvelle fois crucifié les Algériens.
Il était ensuite difficile de revenir au score, malgré les dernières tentatives du rentrant Slimani et de ses coéquipiers. Ce sont plutôt les Ivoiriens qui allaient corser l’addition dans le temps additionnel par l’intermédiaire de Gervinho (90’). La messe était dite !
Donnés favoris avant le début de cette édition, les Verts ont une nouvelle fois échoué dans leur quête du deuxième sacre africain. Ils n’ont pas été assez incisifs pour espérer mieux. On doit attendre deux longues années pour recommencer à rêver, tout en souhaitant que la prochaine CAN se déroulera chez nous.
