Le MSP veut dialoguer avec le pouvoir

Makri

Le président du MSP, Abderazak Makri, a annoncé, ce vendredi 30 janvier à Alger, le début d’une prochaine et nouvelle série de concertations politiques, au nom du parti, avec le pouvoir et l’opposition en vue de l’organisation d’une transition politique, de la mise en place d’une vision économique rénovée et l’instauration d’un État de droit.

« J’annonce qu’on va lancer immédiatement après ce Conseil consultatif une série de consultations, au nom du Mouvement, avec toutes les parties, pouvoir et opposition, en perspective de cette vision », a déclaré Makri dans une allocution à l’ouverture des travaux du Madjliss Echoura consacré au bilan 2014. « Ces consultations ne sont ni une nouvelle initiative, ni une alternative à la CNLTD, mais pour valoriser la vision de celle-ci du point de vue du MSP », dit-il.

Á l’adresse du président Bouteflika, « avant tout autre personne », Abderazak Makri demande « à ce que l’argent qui reste ne doit être dépensé qu’au profit d’un développement économique capable de créer une ressource durable, grâce à des Hommes qui érigent des institutions économiques efficientes, selon une vision économique rénovée, traitant les tensions sociales par le consensus et la solidarité, vision qui ne peut être réalisée sans l’engagement dans la transition et qui sera perçue comme un signe à la population que le futur gouvernement sera celui des compétences, un gouvernement de consensus qui sera issu d’élections libres sous la supervision d’une instance indépendante ».

Evoquant par ailleurs la participation du MSP à la création de la CNLTD, après le refus opposé par le pouvoir à son initiative de « charte de réforme politique », M. Makri soutient que «le changement ne concerne pas un seul parti », ajoutant que « l’isolement est inutile et serait même périlleux pour un parti qui a choisi d’aller vers les alliances politiques ».


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