Grande Mosquée d’Alger : un retard d’une année et demi

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Lancés en 2012, les travaux de réalisation de la Grande mosquée d’Alger, confiés au groupe chinois CSCEC, accusent un retard d’une année et demi, a révélé, ce samedi 10 janvier, Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat. En visite sur le site, le ministre a appelé toutes les parties concernées par la réalisation de cette infrastructure à « relever le niveau de coordination et à réorganiser le calendrier des travaux en vue de rattraper le retard accusé dans ce projet », selon des propos repris par l’APS.

« La révision du calendrier des travaux et l’application du système du travail posté permettront de réduire ce retard à une année, pour la réception de la mosquée en septembre 2016 », a affirmé Tebboune.

Selon les prévisions du ministre, toutes les structures de la mosquée seront achevées avant fin juin 2015. Suite à quoi il sera procédé aux travaux de finalisation de la salle de prière, de l’esplanade et du minaret.

Chute des prix du pétrole

Conséquence de la chute des prix du pétrole, il devra faire appel à des entreprises algériennes pour la fourniture de certains matériaux comme l’albâtre, le marbre, le bois et la céramique. Le ministre s’est dit « confiant quant à la capacité des producteurs nationaux de garantir des produits répondant aux normes de qualités requises ».

Étalée sur 20 hectares, la Grande mosquée d’Alger compte une salle de prière d’une superficie de 20 000 M2, une esplanade et un minaret d’une hauteur de 270 m, outre une bibliothèque, un centre culturel, une maison du coran, des jardins, un parking, des bâtiments de l’administration, de la protection civile et de la sécurité ainsi que des espaces réservés à la restauration.


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