L’Office anticorruption chez Air Algérie

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Info TSA. Le contrat conclu entre Air Algérie et le groupe canadien SM pour la réalisation du siège social de la compagnie aérienne nationale dans le quartier des affaires de Bab Ezzouar, à l’est d’Alger, a fait l’objet d’une enquête de l’Office central de répression de la corruption (OCRC), a-t-on appris de source proche du dossier.

Plusieurs cadres de la compagnie aérienne nationale et de la filiale algérienne du groupe SM ont été entendus par les enquêteurs de l’OCRC. L’ancien P-DG d’air Algérie Wahid Bouabdallah a été touché par l’enquête. « J’ai appris que l’Office central de répression de la corruption enquêtait sur ce contrat. Je l’ai saisi pour apporter ma version des faits, malgré mon immunité parlementaire de député à l’APN. J’ai répondu dans une lettre où j’ai expliqué les conditions d’attribution de ce contrat », explique M. Bouabadallah dans une déclaration à TSA, ce lundi 22 décembre. « Je ne connais pas les suites de cette enquête », assure l’ancien patron d’Air Algérie.

Ce contrat d’un montant de 83 millions d’euros avait été confié au groupe canadien de construction SM en 2011. Le projet, dessiné par le bureau d’études libanais Khatib & Allami, avait été attribué par l’ancien P-DG d’Air Algérie Wahid Bouabdallah, limogé en juin 2011, avant d’être résilié par son successeur Mohamed Boultif. Le groupe canadien, qui a lancé une procédure d’arbitrage international contre Air Algérie en avril 2011, réclame 120 millions d’euros à la compagnie aérienne nationale.


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