Affaire Air Algérie. Entretien avec Amar Ghoul, ministre des Transports

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Un avion d’Air Algérie a été saisi, vendredi 12 décembre, à Bruxelles par la justice belge sur décision de la Chambre internationale de commerce de Paris dans le cadre d’une procédure d’arbitrage lancée par la société K’AIR BV contre la compagnie nationale. Le ministre des Transports, Amar Ghoul revient sur ce dossier.

Comment le gouvernement compte-t-il s’y prendre concernant le dossier de l’avion d’Air Algérie saisi à Bruxelles ?

D’abord, l’État algérien maîtrise bien ce dossier. Aujourd’hui, il défend sereinement, efficacement et activement ce dossier. Le gouvernement, le ministère des Transports et Air Algérie ont dit leur mot en ce qui concerne cette affaire. Nous estimons qu’elle est inadmissible et inacceptable ! L’État algérien a exprimé haut et fort sa position via les Affaires étrangères.

Quelles sont les mesures que vous comptez prendre ?

Il s’agit d’une affaire commerciale. Donc au niveau national et international, Air Algérie a pris toutes les mesures nécessaires pour régler, dans les plus brefs délais et définitivement, ce dossier via des moyens réglementaires. Il s’agit également d’un ancien dossier qui date de 2008. Devant la justice algérienne où le litige a été porté, Air Algérie a déjà eu gain de cause durant l’année en cours. Et la décision finale de la justice devait se faire ces jours-ci. Au niveau international, la compagnie a déjà déclenché, via ses avocats, les procédures.

Donc l’affaire a été jugée par la justice algérienne…

Ce qui est étrange dans cette affaire est que la décision finale sur ce dossier devait être prise dans quelques jours. Ceux qui ont engagé cette action à Bruxelles l’ont fait pour brouiller et perturber la procédure qui est en train de se dérouler à Alger. Ce n’est pas un hasard. Ce qui est incompréhensible, inadmissible et inacceptable, c’est comment une affaire qui est déjà au niveau de la justice algérienne et qu’Air Algérie a eu gain de cause, qui sera réglé définitivement, subit une telle action à Bruxelles.

Mais l’affaire a été portée en arbitrage devant la Chambre internationale de commerce de Paris (ICC) ?

Pour l’arbitrage, Air Algérie a contesté et elle a fait son recours. Même à l’étranger, on ne peut pas faire une action contre un avion d’Air Algérie alors que le recours n’est pas encore consommé. Et après ce qui s’est passé à Bruxelles, Air Algérie et l’État algérien ont engagé des procédures au niveau international.


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