Condor est prêt à investir 200 millions d’euros dans le solaire si Sonelgaz lui « octroi » un plan de charge, a indiqué ce mardi 9 décembre, à TSA, Boualam Benhammada, directeur de l’activité Énergie renouvelables au sein du groupe privé. Cet investissement se fera seulement si « La Sonelgaz octroi un plan de charge consistant à l’entreprise », plaide M. Benhammada, lors d’une visite de l’unité de production de panneaux solaires à Bordj Bou Arreridj.
Le nouveau projet consistera en la production de plusieurs « cellules solaires, de lingots », a précisé la même source. « L’usine qui se chargera de la production de ces derniers sera verticalement intégrée à l’unité déjà existante » qui fabrique seulement des panneaux solaires avec une capacité de 50 mégawatts/an.
Un investissement initial de 10 millions d’euros a été réservé par Condor pour développer l’activité Énergies renouvelables, mais le montant n’a pas été dépensé entièrement, en raison du manque de commandes. « Nous réalisons actuellement que 30% des ventes », déplore Boualam Benhammada qui regrette le « retard » pris par Sonelgaz pour le lancement des fermes solaires. « Si Sonelgaz nous donne un engagement de cinq ans pour la réalisation de fermes solaires, nous foncerons les yeux fermés », s’engage-t-il.
Le directeur des Énergies renouvelables de Condor exprime sa volonté de travailler en collaboration avec Sonelgaz. « Condor est une entreprise privé, Sonelgaz est une entreprise publique. Mais le plus important est que les deux soient des entreprises nationales. Nous devons avancer ensemble pour concrétiser la stratégie de l’État qui veut développer les énergies renouvelables », a-t-il insisté.
M. Benhammada déplore que des panneaux solaires « de mauvaises qualités » soient importés et utilisés, au détriment des produits fabriqués localement. « Nous fabriquons des produits de haute qualité et notre souhait est que nos produits soient exploités », lance-t-il.
