Corruption : l’Algérie recule dans le dernier classement de Transparency International

64

L’Algérie s’est classée 100en 2014 dans le dernier rapport de Transparency International concernant la corruption, publié ce mercredi 3 décembre. L’Algérie a perdu six places par rapport à l’année dernière, où elle était déjà classée 94e.

Dans le classement de 2014, l’Algérie se situe loin derrière d’autres pays arabes tels que le Qatar (26e) ou l’Arabie Saoudite (55e). Elle se classe aussi derrière son voisin tunisien (79e) et marocain (80e). L’Égypte, (94e), se place aussi devant l’Algérie.

« En Algérie,  le pouvoir utilise tous les moyens pour neutraliser toute perspective de lutte contre la corruption », a commenté l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), branche algérienne de Transparency International dans un communiqué.

Pour l’AACC, « non seulement l’Algérie n’a fait aucun progrès pour faire reculer l’avancée dévastatrice de ce fléau, mais plus grave, la seule volonté du pouvoir est de neutraliser toute perspective de lutte contre la corruption, et ce, par tous les moyens », ajoute le communiqué.

« Parmi ces moyens et ces pratiques, l’AACC en énumère quelques-uns : mauvaise législation anti-corruption (qui plus est non appliquée) ; justice complice et relais du pouvoir ; organes de contrôle et institutions spécialisées gelés de fait ; dénonciateurs systématiquement réprimés ; corruption comme instrument de pouvoir et du pouvoir à tous les niveaux ; transactions commerciales internationales de l’Algérie soumises à une corruption systématique, etc. », précise l’AACC.


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici