France. Après une campagne populiste, Sarkozy obtient un résultat décevant

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On attendait une victoire écrasante de l’ancien président français, mais Nicolas Sarkozy remporte la tête de l’UMP, le principal parti d’opposition, avec seulement 64,5% des voix.

Un résultat décevant

Alors que ses soutiens le voyaient écraser largement ses concurrents, Bruno Le Maire et Hervé Mariton, avec un score minimum de 70%, Nicolas Sarkozy perd 20% de ses électeurs par rapport à sa première victoire à la tête du parti en 2004. Un résultat net, mais décevant pour celui qui se considère comme le seul capable de mettre de l’ordre dans le chaos qui règne au sein du principal parti d’opposition français.

Une campagne populiste

S’il l’emporte sans s’imposer après une campagne de seulement deux mois, Nicolas Sarkozy démontre qu’il n’a pas changé ou que sa volonté de rassemblement le pousse encore une fois à chercher des électeurs de plus en plus à droite. Une campagne « aux idées populistes » estime le parti socialiste actuellement au pouvoir.

Sarkozy parait plus conservateur, il évoque d’abord les immigrés en situation irrégulière qui ont, selon lui, « vocation à être expulsés ». Une thématique largement discutée lors de son meeting d’octobre dernier à Nice. Dans la même lignée, le candidat proposait aussi « d’abroger » la loi Taubira bien que cette promesse serait difficilement réalisable. Des propositions imprécises et à visées électorales.  Comme lorsqu’il évoque son souhait de voir les compétences de l’Union européenne réduites de moitié afin de rendre plus de pouvoirs « aux États-nations ».

Non à l’État palestinien

Concernant le conflit israélo-palestinien, le nouveau président de l’UMP ne laissait pas de place au doute quand il indiquait, le 25 novembre dernier : « Je n’accepterai jamais que l’on remette en cause la sécurité d’Israël. C’est le combat de ma vie » et appelait ses soutiens à voter contre la proposition de résolution socialiste visant à reconnaître l’État palestinien.

Des prises de position sur les sujets nationaux et internationaux qui ne laissent aucun doute quant à sa volonté de briguer la présidence française en 2017. Avant cela, Nicolas Sarkozy devra mettre en place une réforme de fond de l’UMP en vue de préparer les primaires qui se tiendront en 2016.


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