Amar Saadani : La révision de la Constitution « se fera au 1er trimestre 2015 »

DSC_1519

La révision de la constitution « se fera au premier trimestre 2015 », a déclaré Amar Saadani, secrétaire général du FLN, en marge d’une réunion des parlementaires du parti, ce mercredi 26 novembre à Alger.

La révision de la Constitution sera d’un grand apport pour le groupe parlementaire du FLN en leur offrant « plus de prérogatives », selon Amar Saadani. Le gouvernement ainsi que l’opposition, auront également, un plus grand rôle à jouer, promet-il.

Le SG du FLN a fortement critiqué une partie  l’opposition, allusion à la CNLTD, qui « a refusé la révision de la Constitution lorsque le  FLN l’a proposée et l’a applaudie dès que l’Union Européenne est intervenue ».

En revanche, Amar Saadani a félicité le FFS, qu’il a qualifié « d’opposition constructive ». « Je remercie l’opposition précieuse du FFS qui participe à la construction du pays », a-t-il dit.

Revenant sur l’appel de la CNLTD à des élections présidentielles anticipées, Amar Saadani clame que le siège du Président  est «intouchable » avant 2019.

DSC_1515

 

« Il n’y a pas de conflit au sein du FLN »

Le secrétaire général du FLN a nié l’existence de conflits internes qui déchirent son parti, tout en pointant du doigt deux journaux, qui sont, selon lui, contre le parti depuis 1988. « El Watan et El Khabar publient des informations mensongères sur le parti afin d’essayer de le déstabiliser », a-t-il accusé.

En signe de défi vis-à-vis de ses adversaires, Saadani a invité les 37  sénateurs et  188 députés du parti, présents,  à s’exprimer, devant lui et Mohammed Larbi Ould Khlifa, président de l’APN. « Si quelqu’un a des réserves, remarques et critiques qu’il les fassent », a-t-il expliqué.

Salah Derradji, sénateur FLN, a affirmé que le parti est « malade ». « Les ennemis du FLN sont au sein même du parti », a-t-il dit, tout en affirmant son soutien à Amar Saadani. La quasi-totalité des parlementaires qui se sont succédés ont, pour leur part,  insisté sur « l’unité du FLN ». Ils ont, cependant, regretté que le parti majoritaire au Parlement soit privé de plusieurs de ses prérogatives et dénoncé le fait que des ministres ne les reçoivent pas pour écouter leurs doléances. Ils demandent que la nouvelle Constitution leur donne « plus de pouvoirs ».

DSC_1522


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici