Le mouvement Ennahda veut relancer le projet de loi portant criminalisation du colonialisme

Le mouvement islamiste Ennahda a appelé, ce vendredi 31 octobre, depuis Constantine à la relance du projet de loi portant criminalisation du colonialisme, un texte bloqué par le gouvernement.

«Il est impératif qu’à la veille de la commémoration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution, de relancer ce projet de loi, d’autant que la classe politique est aujourd’hui en mesure de faire aboutir la loi criminalisant le colonialisme », a déclaré Mohamed Douibi, SG du parti, lors d’une rencontre avec ses militants.

Initié en janvier 2010 par un député du FLN, le texte, qui avait soulevé une polémique entre Alger et Paris, a été bloqué par le gouvernement. « Elle ne sera pas à l’ordre du jour de cette session et probablement pas à la prochaine session. Il y a un environnement et des considérations diplomatiques », avait justifié en septembre 2010 l’ancien président de l’APN, Abdelaziz Ziari.

« L’avant-projet de cette loi avait été parrainé par 150 parlementaires avant qu’une volonté malveillante de l’extérieur du pays ne le fasse avorter », a déclaré Douibi, selon des propos repris par l’APS, faisant probablement allusion à la France.

Par ailleurs, le SG d’Ennahda a exhorté le « pouvoir à réagir positivement à la demande de l’opposition quant à un consensus réel et une concertation efficiente ».

Ennahda est membre de la CNLTD qui réclame l’organisation d’une transition politique.


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