Fête du 1er Novembre : des rassemblements annoncés à Alger pour réclamer le droit de manifester

Novembre 1954 Droit de manifester

Le soixantième anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale risque d’être mouvementé. Plusieurs appels à la marche pour « le droit de manifester » sont lancés par les associations et sur les réseaux sociaux.

Sur Facebook, des événements ont été créés. Celui de la « MARCHE pour le droit de manifester », aura lieu à 11 heures à la place de la liberté de la presse à Alger. Il regroupe près de 300 participants. Les initiateurs de l’événement réclament leur droit de manifester notamment après la marche des policiers le 15 octobre à Alger.

« Le 15 octobre 2014 des éléments des forces de l’ordre ont marché à Alger de jour et de nuit sans aucune autorisation. Nous, les signataires de l’appel du 1er novembre 2014, nous déclarons mobilisés déterminés à mener la bataille politique pour reconquérir le droit de manifester », lit-on dans le texte.

Un autre appel à un rassemblement à Paris a été lancé sur Facebook. Le « Rassemblement à Paris pour soutenir le droit de manifester en Algérie », se tiendra le même jour de 14 heures à 17 heures en face à l’ambassade d’Algérie.

Plusieurs organisations annoncent qu’elles tiendront, également, un rassemblement pacifique, samedi à 10 heures, à la Grande poste, à Alger. Il s’agit notamment de la Coordination de la défense des droits des chômeurs (CNDDC) et la Coordination nationale des familles de disparus qui compte réclamer aussi le droit de manifester.

En effet, SOS Disparus compte tenir une manifestation, le 1er novembre, devant la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CNCPPDH) à Alger pour réclamer « vérité », « justice » et « mémoire ». « En ce 60e anniversaire du déclenchement de la révolution, pour que les résultats de celle-ci ne soient pas vains, au nom de la promesse de liberté du 1er novembre 1954, rejoignez les familles de disparus et soutenez leur combat pour la vérité, la justice et la mémoire », écrit l’association.


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