Après le FLN, le RND et Ali Benflis, le FFS rencontrera, demain jeudi, les dirigeants du MSP. Dans cet entretien, le président du MSP, Abderrezak Mokri revient sur l’initiative du FFS.
Quelle réponse apportera le MSP au FFS concernant sa conférence nationale du consensus ?
Nous ne savons pas encore ce qu’ils vont proposer. Nous allons écouter le FFS et voir s’il y a du nouveau dans son initiative. Nous allons voir s’il arrivera à convaincre le pouvoir politique à prendre part à un dialogue véritable et authentique, un véritable consensus. Dans ce cas, il y a du nouveau. S’il s’agit d’appeler à une rencontre entre des partis politiques, nous l’avions déjà fait. Au sein de la CNLTD, nous allons nous concerter sur cette initiative ce soir à partir de 18 heures.
Hier le FFS a tenu sa première rencontre avec le FLN qui a posé une seule condition : la légitimité du Président qui n’est pas discutable…
Ce n’est pas étrange. Depuis un certain moment, c’est la lune de miel entre le FFS et les partis du système politique. Bien sûr, nous n’avons pas à commenter ce sujet. C’est leur droit. Ensuite, cette initiative (du FFS) va casser l’isolement du FLN. Un parti, totalement isolé, qui n’est branché qu’au fil du pouvoir en place.
Le FFS opte-t-il pour la même démarche que la CNLTD ?
Pas du tout ! Nous, nous avons fait cela dans une optique d’opposition au pouvoir politique. Même si on doit discuter avec le pouvoir, ça ne sera pas avec le FLN. Car le FLN, lui-même, dit que ce n’est pas normal qu’il ne gouverne pas. Donc pourquoi parler avec lui ? Pour arriver à une solution à la crise de l’Algérie, je ne pense pas que le FLN pourrait nous être utile.
