En 2012, l’État avait décidé de céder environs 60 000 logements sociaux à des prix très bas. Deux ans après le lancement de l’opération, le gouvernement reconnait son échec. « Nous n’avons réussi à vendre que 20 à 25% de ces logements », a avoué Abdelmadjid Teboune, ministre de l’Habitat, ce jeudi 16 octobre, lors d’une séance consacrée aux questions orales au Parlement.
Pourtant, le gouvernement s’est montré très généreux. « Nous avons tout fait pour permettre aux locataires de devenir propriétaires. D’abord en fixant des prix très bas qui ne dépassent pas les 95 millions (NDLR : 950 000 dinars). Dans certains cas, nous avons donné le logement presque gratuitement », a affirmé M. Tebboune.
En fait, dans ce dossier, le gouvernement, affirme le ministre, fait face à un sérieux problème ; celui « de la sous-location ». « Là, nous sommes face à un problème moral. Si le bénéficiaire n’était pas dans le besoin, pourquoi alors avait-il postulé pour occuper un logement social ? », s’est interrogé le ministre.
Le gouvernement est-il prêt à vendre ces logement OPGI aux nouveaux occupants ? Le gouvernement n’est pas prêt à « régulariser ce qui est illégal », a répondu le ministre.