Rabah Madjer : « Il ne faut pas se focaliser sur la nature du gazon »

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À J-1 du match Algérie – Malawi comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la CAN, l’ancienne gloire du football algérien, Rabah Madjer, évoque cette importante rencontre qui aura lieu samedi à 14h30 heure locale (13H30 heure algérienne).

Propos recueillis par Amel Bouazza

Comment s’annonce la double confrontation face au Malawi ?

Le match ne sera pas facile. Le Malawi est une équipe qui a pour objectif d’atteindre la Coupe d’Afrique 2015. Les matchs à l’extérieur sont toujours difficiles, il n’est pas évident de s’adapter notamment au climat en Afrique. L’adversaire des Verts est costaud, il nous a déjà battus en Angola en 2010.

Il faudra donc les prendre très au sérieux et ne surtout pas perdre. Les joueurs doivent bien négocier le match, on a tout le temps pour se qualifier, mais il ne faudra pas encaisser, ni perdre.

Le Malawi est l’équipe inconnue du groupe. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

Je n’ai pas eu l’occasion de voir cette équipe. Néanmoins, ce n’est pas une équipe facile. Elle a un jeu britannique basé sur la condition physique, mais également sur la tactique. Ses joueurs sont très disciplinés et très rigoureux sur le terrain. Il ne faut pas regarder l’adversaire, mais voir plutôt comment évoluera notre équipe. Nous avons déjà six points et je pense que même si on ne fait pas la différence au Malawi, on la fera au match retour, l’essentiel est de ne pas perdre.

Le scénario de 2010 ne risque-t-il pas de se reproduire ?

Il est clair qu’il ne faut jamais sous-estimer son adversaire. Cela fait déjà quatre ans que le Malawi nous a battus. Il est vrai qu’ils vont chercher à reproduire la même chose cette-fois ci. Nos joueurs sont donc avertis. Ils devront faire très attention.

La nature du gazon synthétique risque également de poser problème au onze national, n’est-ce pas ?

Effectivement ! Nos joueurs évoluent tous en Europe et sur des gazons naturels. Il est donc vrai que ça va leur causer quelques problèmes. Maintenant, il ne faut pas trop se focaliser sur ce problème car il n’y a pas d’autre solution. Les joueurs s’adapteront.

Deux joueurs ne seront pas du voyage au Malawi, il s’agit de Boudebouz et Soudani. Quel commentaire pouvez-vous faire ?

Ce sont deux bons joueurs, mais c’est une équipe nationale. Quand un joueur ne peut pas jouer, il y en a d’autres pour le remplacer. Chaque élément a sa valeur et ses qualités et l’entraîneur est là pour trouver des solutions et les remplacer.

Contrairement à l’attaque, la défense continue de poser problème. Qu’en pensez-vous ?

Je ne voudrais pas entrer dans ces détails et parler de choses qui ne me concernent pas. L’équipe appartient au coach qui connaît bien les joueurs, c’est donc à lui de trouver des solutions pour ne pas encaisser de buts. Notre équipe a fait de bons résultats jusqu’ici. Après, ainsi est fait le football, parfois ça marche, parfois non.


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