Assassinat de Gourdel : Belaiz esquive les questions des journalistes

Tayeb Belaiz

Le ministre de l’Intérieur, Tayeb  Belaiz a évité, ce jeudi  25 septembre, au Sénat,  les questions des journalistes sur l’assassinat du touriste français  Hervé Gourdel. Devant la presse, le ministre a condamné l’acte en insistant sur « les efforts » entrepris par l’État algérien pour libérer l’otage.

Mais les autres questions sont restées sans réponse. Le corps de la victime a-t-il été retrouvé ? La présence des militaires sera-t-elle  renforcée en  Kabylie ? Quelle coordination avec la France ?  Et pourquoi le gouvernement s’est-il tu durant toute la période du rapt ? Autant de questions qui restent sans réponse.

On  ignore,  si les services de sécurité algériens  connaissent bien  le groupe  Jund el Khalifa qui a  décapité  Hervé Gourdel. Interrogé  sur ce point par TSA, le ministre n’a pas répondu directement : «Ayant souffert des décennies durant de la barbarie des groupes terroristes, l’Algérie  n’a pas cessé de mobiliser la  communauté internationale, en  insistant  sur le fait que  ce crime  n’a  ni religion,  ni frontières. Les terroristes sont des sanguinaires qui ne reculent devant rien. Aucun  pays au monde,  aucune société  quelle que soit sa force  n’est épargnée. » Pour Tayeb Belaiz, « le moment est venu  pour la communauté internationale de coopérer pour éradiquer ce phénomène .»

 


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