Le prix du baril de pétrole poursuit sa baisse entamée au début de l’année. Ce lundi 22 septembre, il a connu un plancher historique sur 52 semaines. Il s’est négocié jusqu’à 96,490 dollars à la bourse de Londres, son plus bas niveau depuis septembre 2013. Sur les trois derniers mois, la baisse atteint près de 16%.
Le baril de Brent s’est négocié jusqu’à 115,670 dollars le 19 juin dernier. Mais quelques jours plus tard, sa chute inexorable commençait. Le baril est d’abord passé sous la barre psychologique de 100 dollars. Et a terminé sa lente chute ce lundi. Cette baisse continue depuis le début de l’été s’explique principalement par un ralentissement de l’économie mondiale, Chine et États-Unis en tête.
Le prix du pétrole influence directement la politique algérienne puisque l’or noir représente 98% des exportations du pays. De quoi attiser un peu plus les inquiétudes des autorités algériennes. Il y a quelques jours, alors que le baril se négociait encore à 98 dollars, le ministre de l’Énergie Youcef Yousfi évoquait sa « grande préoccupation », avant de démentir ses propos.
