État civil, nouvel appel à l’opposition, Belkhadem : Amar Saâdani fait sa rentrée politique

saadani

Amar Saâdani a effectué, ce lundi 15 septembre, sa rentrée politique en présidant une réunion du Bureau politique du FLN au siège du parti à Alger. Une réunion qui a donné l’occasion au secrétaire général du FLN de revenir sur plusieurs questions politiques.

Eviction de Belkhadem

Dans son intervention lue à l’ouverture des travaux du Bureau politique, Amar Saâdani a estimé que « la situation au sein du parti était plus claire, plus visible ». « Les dysfonctionnements et les troubles provoqués par des parties internes n’existent plus», a-t-il dit en allusion à Abdelaziz Belkhadem, sans le nommer. « L’opinion publique et les militants ont saisi enfin que tout ce qui se disait à l’extérieur du parti était faux et mensonges », a-t-il ajouté.

Interrogé par la presse sur le sort de Belkhadem, Amar Saâdani s’est contenté de répondre : « C’est un non-événement». Pour lui, contester la légitimité de la direction du FLN relève de « l’inconscience et de l’immoral ». « Certaines parties n’ont pas encore accepté que le FLN soit dirigé de l’intérieur, loin des injonctions venues de l’extérieur », a-t-il ajouté. «  C’est en toute transparence d’ailleurs que le FLN va vers un congrès réunificateur et démocratique », a-t-il appuyé.

Le projet d’État civil

Pour sa première sortie publique de la rentrée, Amar Saâdani a fait savoir que le FLN n’avait pas abandonné son projet d’un « État civil». « Le parti tient toujours à ce projet, un engagement que nous avons défendu à l’occasion des consultations sur la révision de la constitution », a-t-il affirmé. Le FLN est pour «  une presse libre, une justice indépendante, des institutions libres avec des rôles et des prérogatives bien définis », a-t-il rappelé. Pour lui, « Le moment est venu pour changer les mentalités et bâtir un État de droit ».

Un nouvel appel à l’opposition

Enfin, Amar Saâdani a lancé un nouvel appel à l’opposition pour prendre part aux consultations sur la révision de la Constitution. Un appel qui intervient qu’après la clôture des consultations des acteurs politiques annoncée officiellement par Ahmed Ouyahia.

Des consultations boycottées par les principaux partis et personnalités de l’opposition. Pour Amar Saâdani la constitution est « l’affaire de tous les Algériens ». « Le FLN est disposé à travailler avec l’opposition », a-t-il dit. Une démarche qui n’est pas toujours appréciée, selon lui.


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