Embouteillages : comment les autres capitales s’organisent

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Alors que cette semaine va marquer la rentrée des enfants et des travailleurs, la population algéroise s’attend à retrouver des embouteillages monstres dans leur ville. Il y a pourtant de nombreux moyens pour endiguer ce phénomène. Tour d’horizon sur ce qui se fait dans les capitales proches.

Le péage de Londres

Installé depuis 2003, le péage urbain au centre de la capitale du Royaume-Uni n’a pas donné entièrement satisfaction à ses supporteurs. Entre 7h et 18h, l’entrée dans le centre de Londres coûte 10 livres (1200 dinars). Problème : malgré l’amélioration du trafic, les embouteillages et la pollution n’ont pas été neutralisés définitivement. La mesure présente toutefois un gros avantage : en 11 ans, le péage londonien a rapporté à la mairie, plus de 1,3 milliards de livres (140 milliards de dinars). Mais il semble très difficile d’imaginer un péage urbain à Alger.

La circulation alternée de Paris

Très dur de rouler dans Paris les jours de forte circulation. Si bien que la préfecture de police décide de manière ponctuelle d’avoir recours à la circulation alternée si les pics de pollution risquent d’atteindre des sommets. Mise en place au mois de mars dernier, cette circulation en fonction du numéro de plaque d’immatriculation – paire ou impaire – a permis de désengorger un peu la capitale et de lutter contre la pollution aux particules fines. Mais au quotidien, c’est plutôt le réseau très dense de transports en commun – plus de 19 lignes de métro et RER et 347 lignes de bus – qui permettent aux rues de la capitale de limiter les embouteillages monstres. Même si le périphérique parisien est très souvent saturé aux heures de bureau.

Un train rapide entre Johannesburg et Pretoria

Le rail comme solution à l’une des villes les plus embouteillées au monde. Pour lutter contre les files interminables à l’entrée de Johannesburg, en Afrique du Sud, les autorités ont mis en place il y a trois ans, Le Gautrain, un train qui relie cette capitale économique à la capitale politique, Pretoria. Le but étant de limiter le trafic entre les deux villes – 60 km – qui s’apparente souvent en voiture à un parcours du combattant.

Les bateaux-taxi sur Nil au Caire

Quiconque est déjà allé dans la capitale égyptienne a pu observer les embouteillages monstres dans les rues de la ville. Depuis une année, un service de bateau-taxi propose de déposer les habitants de la capitale au travail en passant par le fleuve. Malheureusement, cette initiative ne permet pas vraiment d’endiguer le trafic automobile dans cette ville de 20 millions d’habitants. Mais elle offre une bonne alternative à la voiture. Et si la récente navette maritime qui relie la Pêcherie à la Madrague à Alger faisait des petits ?

Des embouteillages de vélos à Amsterdam

La capitale hollandaise a tellement réussi à repousser la voiture hors de ses rues que désormais… il y a un problème d’embouteillages de vélos ! Près de 500.000 personnes (sur un total de 800.000 habitants) utilisent leur vélo au moins une fois par jour. Causant de réels problèmes de circulation sur les pistes cyclables : accidents, voies de circulation trop petites… Les autorités hollandaises ont pris le problème au sérieux et ont engagé des travaux pour construire des pistes supplémentaires.

 

 


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