Comment l’achat d’une voiture peut tourner au cauchemar

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Acheter une voiture neuve en Algérie peut parfois tourner au cauchemar. À Alger, ils sont au moins 70 personnes qui attendent la livraison de leurs véhicules de marque Nissan depuis mars dernier. « J’ai payé la totalité de la somme en mars. On m’avait dit alors que je devais attendre 45 jours pour le dédouanement. Nous sommes pratiquement en septembre et je n’ai toujours pas récupéré ma voiture », raconte l’un des malheureux clients à TSA. L’histoire illustre l’anarchie qui règne sur le marché algérien de l’automobile.

Abandonnés par l’agent agrée, qui a entre-temps perdu son agrément, le représentant officiel de la marque japonaise Nissan Algérie ne veut pas les prendre en charge. Ils sont devenus otages d’un conflit qui ne les concerne pas directement. Après avoir payé la totalité du prix de leurs véhicules, ces clients ont attendu en vain de les récupérer. « Nous avons appris que l’agent auprès duquel nous avons acheté les véhicules avait transmis seulement 10% du prix de chaque véhicule à Nissan Algérie. Ne recevant pas la totalité de la somme, Nissan Algérie ne lui a pas livré les voitures », souligne un autre client. « En juillet, Nissan Algérie avait retiré l’agrément au concessionnaire », ajoute-t-il. Du coup, les clients lésés n’ont plus d’interlocuteur. Ils ne peuvent récupérer ni l’argent, ni les voitures. Certains se sont constitués en collectif et se sont déplacés, ce jeudi 28 août, à la direction de Nissan Algérie aux Pins Maritimes à Alger pour tenter de la convaincre de leur livrer les véhicules commandés. En vain.


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