Mort d’Albert Ebossé : réactions

Ebosse

Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a condamné avec fermeté l’acte dont a été victime l’attaquant camerounais de la JS Kabylie, Albert Ebossé. Le joueur a reçu des jets de pierre à la tête à l’issue du match ayant opposé la JS Kabylie à l’USM Alger au stade de Tizi Ouzou dans la soirée du 23 août, ayant entrainé sa mort.

« Le Président de la FAF condamne énergiquement l’acte odieux qui a conduit à la perte d’un jeune homme qui n’aspirait qu’à vivre pour le football. Il souhaite que les auteurs de cet acte innommable soient sévèrement punis. »

D’autre part, le premier responsable de la FAF a tenu à présenter ses condoléances au nom de l’ensemble de la famille du football, « En cette pénible et douloureuse circonstance, l’ensemble de la famille du football s’incline à la mémoire de la victime et présente à la famille du défunt, aux sportifs camerounais et à la JSK leurs sincères condoléances. »

Pour conclure, le président de FAF a lancé un appel à l’ensemble des dirigeants du football national ainsi qu’à la presse sportive, les exhortant à « dédramatiser  les rencontres de football quels que soient leurs enjeux », avant d’ajouter : « Les ligues doivent pour leur part, sanctionner sévèrement tous les dépassements conformément aux règlements du football en vigueur et rester pleinement mobilisées pour lutter contre la violence sous toutes ces formes dans nos stades », ajoute la même source.

Le Syndicat des footballeurs camerounais condamne cet « acte ignoble »

Le Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc) condamne l’assassinat du joueur de la JS Kabylie, Albert Ebossé. « Le Syndicat national des footballeurs camerounais (SYNAFOC) exprime son indignation et condamne avec la dernière énergie cet acte ignoble, teinté d’une barbarie machiavélique qui a coûté la vie – sur un terrain de football – à l’un de ses membres », lit-on dans le communiqué posté ce dimanche 24 août sur le site du syndicat.

Le ministre des Sports : « Un acte criminel, hautement répréhensible »

Dans un communiqué rendu public, le ministre des Sports, Mohamed Tahmi a tenu à exprimer « sa profonde tristesse et affliction » suite à la mort tragique survenu dans la soirée du 23 août de l’attaquant camerounais de la JS Kabylie, Albert Ebossé Bodjongo.

« Cet acte criminel hautement répréhensible,  endeuille toute la famille sportive algérienne qui s’incline à la mémoire du disparu, promis à une belle carrière qu’il a voulu mettre au service d’un club algérien », indique le communiqué avant de poursuivre « Ses multiples performances dont le titre de meilleur buteur de la saison écoulée ainsi que ses qualités humaines et professionnelles, lui ont valu l’estime de l’ensemble de ses coéquipiers, staff technique,  dirigeants ainsi que les véritables supporters du club phare de la région. »

Le ministre des Sports a tenu, également, à présenter ses condoléances « à la grande famille de la JSK et à la famille du défunt. »

D’autre part,  le ministre « S’engage, plus que jamais, à faire face fermement, aux multiples dérapages constatés lors des compétitions sportives qui portent atteinte, notamment, au football  national », tout en appelant « L’ensemble des acteurs du mouvement sportif national à préserver les nobles idéaux  du sport », conclu le communiqué.

Le ministre aurait, par ailleurs, adressé une lettre de condoléances à la famille du défunt ainsi qu’à son homologue camerounais.

Hamid Grine dénonce, lui aussi, un acte « ignoble » et appelle la presse sportive à combattre la violence

Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a appelé dimanche la presse, plus particulièrement la presse sportive, à jouer son rôle pour combattre le phénomène de la violence dans les stades (…) qu’il a qualifié d’acte « ignoble. »

« J’éprouve un sentiment de peine et de tristesse (…). Je condamne avec la plus extrême fermeté cet acte ignoble qui endeuille tout le football algérien », a déclaré M. Grine à nos confrères de la Chaîne III.

Hamid Grine a rappelé, à cet égard, l’importance du rôle que doit jouer la presse « dans la lutte contre la violence et dans la promotion de l’esprit sportif. »

Revenant sur ce qui s’est passé à Tizi-Ouzou, M. Grine a jugé que la presse doit assumer sa « part de responsabilité », dans le mesure où elle « n’a pas, ou a très peu, joué son rôle de sensibilisateur, d’éducateur mais aussi d’informateur et de pacificateur. »

 


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