Quelques jours après sa nomination en tant qu’envoyé spécial de l’ONU pour la région des Grands Lacs, l’Algérien Saïd Djinnit semble faire l’unanimité. Son expérience à la tête de nombreuses organisations diplomatiques suscite le respect et la confiance de la plupart des diplomaties.
Parmi ces réactions, celle du département d’État américain. Washington s’est félicité de l’accession de l’Algérien à ce poste et salue son « engagement de long terme dans la diplomatie africaine ». La Belgique a également applaudi la nomination de Saïd Djinnit. Le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, lui souhaite « plein de succès » et lui promet le « soutien » de son pays.
Nommé jeudi dernier, Saïd Djinnit succède à l’Irlandaise Mary Robinson qui occupera désormais les fonctions d’envoyée spéciale pour les changements climatiques.
Agé de 60 ans, le diplomate algérien possède une solide expérience en matière de relations internationales. Anciennement Commissaire pour la paix et la sécurité pour l’Union Africaine, il a ensuite été représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest.
Saïd Djinnit a également travaillé en étroite collaboration avec les États-Unis dans le cadre des négociations entre l’Ethiopie et l’Erythrée à la fin des années 1990.
Parmi les premiers défis de ce diplomate algérien dans la région des Grands Lacs, le désarmement des rebelles hutus du FDLR au Rwanda et l’instauration de la paix au Burundi.
