L’Algérie affronte la Russie, ce jeudi 26 juin, dans le groupe H du Mondial dans un match décisif pour la qualification aux huitièmes de finale. Avec trois points contre un seul pour les Russes, les Verts sont bien placés pour obtenir une qualification historique au second tour. Pour cela, ils doivent éviter la défaite, synonyme d’élimination. Contrairement au Mondial de 1982 où la qualification de l’Algérie dépendait du résultat du match de la honte entre la RFA et l’Autriche, cette fois-ci, les Verts ont leur destin en main et partent avec un léger avantage. L’analyse des forces et des faiblesses de chaque équipe fait ressortir que l’Algérie peut battre la Russie.
En forme, les Verts ont inscrit le plus grand nombre de buts dans leur groupe (5), dont quatre, face à la Corée du Sud, contre un seul but pour les Russes face aux Coréens. Désormais, l’attaque algérienne marque à chaque match. Mais si l’attaque est redoutable, la défense est moins solide. Les Algériens ont encaissé beaucoup plus de buts (4) que pour leurs adversaires du jour (1).
Si sa défense peut inquiéter, l’Algérie possède des atouts offensifs avec des joueurs comme Brahimi, Feghouli et Djabou et leur science du drible, un buteur comme Slimani, que la Russie n’a pas. Lors des éliminatoires de la zone Euro, la Russie a marqué 20 buts en 10 matchs, soit une moyenne de deux buts par match. Mais sur les six adversaires de l’équipe de Capello, seul le Portugal fait partie des grandes nations de football. La Russie s’est qualifiée au détriment d’équipes modestes comme l’Irlande du Nord, l’Azerbaïdjan ou encore le Luxembourg. Et depuis le début du Mondial, la Russie n’a pas montré grand-chose. Après un nul décevant contre la Corée du Sud (1-1), les Russes se sont inclinés logiquement face aux Belges (0-1) lors du deuxième match. Un but encaissé dans les dernières minutes aux conséquences terribles sur le moral des joueurs. Ces résultats ne reflètent pas l’ambition de la Russie qui se trace comme objectif de gagner le Mondial qu’elle organise en 2018.
