Comment se déroule la préparation pour le Mondial-2014 ?
La préparation se déroule très bien. Pour ma part ainsi que pour certains joueurs. Cela fait six jours que nous sommes arrivés à Sidi Moussa, tandis que d’autres sont arrivés avant. Cela nous a vraiment fait plaisir de les retrouver et je pense que c’est pareil pour eux. On a commencé le travail par le volet physique étant donné que le coach donne beaucoup d’importance à cet aspect. Aujourd’hui, c’était le dernier jour pour le côté physique et nous allons entamer la préparation tactique et technique. Tout se passe bien. On est très contents. On a pris beaucoup de plaisir à recevoir différentes célébrités telles que Cheb Khaled ou encore le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour qu’on puisse penser à autre chose que le football et arriver au Brésil avec une fraîcheur mentale.
Vous allez disputer bientôt deux matches amicaux face à l’Arménie et à la Roumanie. Comment s’annoncent-ils ?
Comme vous venez de le dire ce sont des matchs amicaux, c’est-à-dire il va falloir commencer à préparer l’ossature de l’équipe, la tactique et le projet de jeu que le coach voudra mettre en place contre la Belgique au Mondial.
Il est vrai que ça reste quand même des matchs, et en tant que compétiteurs notre but sera de gagner afin de se rassurer pour aller au Brésil avec beaucoup de confiance. On a vraiment hâte de disputer ces matchs car s’entraîner sans jouer c’est parfois un peu difficile. Avec ces deux rencontres, nous allons rentrer dans le vif du sujet.
Il ne reste pas beaucoup de temps avant le coup d’envoi du Mondial. On imagine que la pression commence à se faire sentir ….
La pression n’est pas encore là car il nous reste quand même trois semaine avant le Mondial et je crois que ça serait une erreur de se mettre la pression dés maintenant. La pression va s’installer petit à petit au fur et à mesure que les jours passent et le Mondial approche. On sait très bien que le match contre la Belgique sera déterminant pour le reste du parcours. Sans fausse modestie, je dirai qu’on n’est pas les favoris de ce groupe mais on sera là pour créer des surprises et sortir un grand match face aux Belges.
Justement, cela peut être un avantage de ne pas être le favori…
Exactement ! On se donnera à fond sur le terrain. Pour rendre fier tout un peuple et passer le premier tour, on devra réaliser trois exploits. On se prépare durement pour arriver à cet objectif.
Avez-vous déjà une idée de l’équipe belge ?
Sur le plan collectif pas encore, mais on connait certains joueurs qui évoluent pour la plupart en Angleterre. On sait que se sont de grands joueurs. On n’a peut-être pas autant de joueurs de renom que cette équipe, mais on sait qu’on a des atouts à faire valoir et qu’on mettra en application.
À l’issue du stage, il y aura deux joueurs dont un gardien qui devront quitter le groupe. La situation ne doit pas être simple pour le groupe…
On se doute bien que ca sera très difficile pour les deux joueurs qui devront quitter le groupe. Mais cela fait partie des règles du jeu. Il faudra être compréhensif et être derrière ces joueurs car cela peut arriver à n’importe qui d’entre nous. On a commencé avec plus de 25 joueurs, il ne faut pas oublier qu’il y a 5 réservistes.
Medjani est-il sûr de figurer parmi les 23 qui iront au Mondial ?
Il est vrai que j’ai disputé tous les matchs de qualification mais on ne peut jamais savoir ce qui peut se passer, soit une blessure ou tout simplement la décision du coach. Il ne faut pas crier victoire trop vite. Je m’entraîne sérieusement comme le reste de mes coéquipiers. On essaie de donner le meilleur de nous-mêmes pour être prêt le jour J.
Qu’en est-il de votre avenir à Monaco ?
Il me reste deux ans de contrat à Monaco, je ne suis pas en danger. Je pense que pour l’instant ce n’est vraiment pas cela qui me préoccupe. Je me concentre sur l’équipe nationale et on verra par la suite ce qui se passera.
