Le mouvement Barakat critique la position des puissances étrangères sur la réélection de Bouteflika

Le mouvement Barakat a accusé, ce mercredi 30 avril, les puissances étrangères de « se satisfaire de la réélection grotesque » de Bouteflika pour un quatrième mandat. « Les puissances étrangères affectées par la crise et affairées à affronter les revendications de leurs travailleurs et catégories populaires, paraissent se satisfaire de la réélection grotesque de Bouteflika qui est l’incarnation d’un système et qui se livre au pillage des richesses et à la gestion la plus opaque des affaires économiques au profit, justement, du capital financier mondial prédateur », déplore Barakat dans un communiqué adressé aux travailleurs à l’occasion de la fête du 1er mai.

La France, l’Espagne et la Grande-Bretagne ont félicité le président Abdelaziz Bouteflika pour sa réélection, le 17 avril, pour un quatrième mandat. Les grandes puissances ont ignoré les accusations de fraude du candidat Ali Benflis et de l’opposition qui a boycotté la présidentielle.

Le mouvement Barakat accable aussi les spéculateurs qu’il désigne comme étant « les bailleurs de fonds des campagnes » d’Abdelaziz Bouteflika et qui envisageraient de profiter de « l’amnistie générale pour blanchir leurs fortunes accumulées au détriment de la production ».

Pour Barakat, « les travailleurs ne veulent plus assister impuissants, devant ce spectacle lamentable de scandales financiers et des projets de cirque présidentiel, au bradage de leur outil de travail mis constamment en danger comme moyen de chantage, de leurs conditions de travail qui continuent à se dégrader, de la descente en enfer sans précédent de leurs conditions de vie et de celles des millions d’Algériens ». Le mouvement anti-quatrième mandat encourage les luttes syndicales et appelle « les  travailleurs à se mobiliser plus largement et à agir solidairement ! »


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