Sur les réseaux sociaux : vague de soutien à l’auteur de la vidéo montrant des policiers tabassant des manifestants à Tizi Ouzou

photodune-4203509-social-network-keyboard-s-640x360

L’auteur de la vidéo montrant des policiers en train de tabasser des manifestants à Tizi Ouzou lors de la marche du 20 avril a été placé, hier, sous contrôle judiciaire. Quatre autres manifestants arrêtés lors des affrontements de lundi dernier dans la même ville ont été également placés sous contrôle judiciaire.

Sur les réseaux sociaux ces actes de « répression » sont fortement dénoncés par les internautes. « La police est efficace quand elle veut », réagit Kamel sur Facebook. Hocine souligne que les réseaux sociaux sont « un espace public où tout le monde peut poster des photos ou des vidéos ».

Beaucoup d’internautes ne comprennent pas pourquoi le jeune Mezdad Meziane a été arrêté alors qu’il n’a fait que dénoncer les policiers. «  C’est-à-dire qu’il ne faut pas informer qu’on tabasse nos enfants et nos frères ? Si tu dénonces, tu vas en prison », écrit Hilas. Pour Numide, Meziane « devrait être félicité pour avoir démasqué ces policiers qui ont salit l’institution républicaine ».

Des facebookers et des twittos estiment que ce sont les criminels qu’il faut arrêter. « Au lieu d’arrêter les assassins, ils accusent la victime », réagit Amazigh. « Au lieu de punir les acteurs de violence, on punit les personnes qui dénoncent ou montrent les violences », commente Lylia.

Le blogueur Baki 7our Mansour souligne sur Twitter qu’en Algérie, on met en prison ceux qui dénoncent les violences policières.

Amine trouve sur Facebook qu’il est trop tôt pour porter des jugements et qu’ « il faut attendre les résultats de l’enquête de la police ».

Sur la Toile, des internautes, comme Mazouni, ont exprimé leur soutien au jeune Meziane et ont appelé à une marche pacifique le 27 avril prochain en Kabylie. « Appel à tous les Kabyles : La Kabylie vous appelle à une marche pacifique, ce dimanche 27 avril, pour dénoncer la tyrannie et la répression sanglante du pouvoir colonial », lit-on sur l’appel.

Une photo du jeune est également partagée en guise de soutien. « Nous sommes tous Meziane Mezdad », lit-on sur la photo.

meziane


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici