DIRECT. Benflis : « Même Staline n’aurait pas fait ça »

18h25. Fin de la déclaration de Benflis.

18h20. Ali Benflis exhibe deux documents dont un procès-verbal signé, selon lui, avant le dépouillement des urnes. Il qualifie le système de « pourri » et de « corrompu ». « Même Staline n’aurait pas fait ça », a-t-il dit à propos des résultats.

18h18. Benflis : « Je ne vais pas décevoir tous ceux qui ont soutenu mon projet de renouveau national. Prochainement, je vais dévoiler la forme de mes actions à venir ». Le candidat malheureux annonce son intention de créer un cadre politique organisé pour poursuivre son combat politique. Ce cadre sera ouvert à tous ceux qui se reconnaissent dans son programme de renouveau national.

18h15. Benflis : « Cette fraude bénéficie à quelqu’un qui n’a pas la capacité physique de gérer les affaires du pays. Le peuple va le constater. L’Algérie sera gérée par procuration. Ce qui constitue une menace contre la stabilité du pays. Le changement sera imposé à travers une résistance forte de la part du peuple, avec l’appui d’une force politique pacifique et unie ».

18h12. Benflis condamne le chantage à la peur durant la campagne. « Aucune alternance ni changement démocratique n’est possible avec la fraude ». Il appelle la classe politique à unir ses rangs. « Je ne reconnais pas les résultats de ces élections. Sinon je serais complice de la fraude. Je vais protester avec tous les moyens politiques et pacifiques .»

18h10. Benflis : « C’est une alliance entre argent sale, fraude et presse manipulée ». « Concernant la fraude, elle a été préparée et planifiée depuis longtemps. Ces signes ? L’attribution des portefeuilles ministériels clés aux proches du président Bouteflika. L’annonce de la candidature de Bouteflika par le Premier ministre qui est devenu son directeur de campagne. Le parti pris du Conseil constitutionnel qui a accepté la candidature d’une personne qui ne répond pas aux conditions requises pour être éligible à ce poste, notamment la présentation d’un certificat attestant de la bonne santé physique et mentale pour le candidat à la présidentielle ».

Ali Benflis s’adresse à la presse après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle. « Il n’y pas eu d’élection hier », dit-il. « Le 17 avril, il y a eu distribution des voix de la part de l’administration. Certains ont été récompensés. D’autres sanctionnés ».

« Mon projet de renouveau national a eu un large soutien », a-t-il affirmé. « Contrairement au candidat du pouvoir, absent, mon projet a eu un large soutien de la part des Algériens. Je n’ai été ni vaincu ni battu le 17 avril. Si ces élections avaient été transparentes, j’aurais accepté le vote. Les résultats annoncés ont été préparés et planifiés par la fraude, l’argent sale et une certaine presse. C’est la vérité ».

 


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