Présidentielle
« Les moyens de l’État au profit de Bouteflika : le parti pris de l’administration », titre en une El Watan. « Membres du gouvernement, animateurs de la campagne de Bouteflika, moyens de l’État au service du Président sortant et pression de l’administration sur des fonctionnaires forcés d’aller suivre les meetings, c’est en partie le côté biaisé de cette présidentielle 2014 », analyse le journal.
« Ils accusent les médias publics de partialité : des candidats alertent sur les dépassements », titre en une Liberté. « Moussa Touati et Ali Benflis ont dénoncé le black-out médiatique qui les frappe de la part des médias publics. Ali Fawzi Rebaïne n’est pas en reste, puisqu’il a, lors d’une conférence de presse tenue quelques jours avant la campagne, interdit à la télévision officielle de couvrir ses activités pour dénoncer l’inaccessibilité de ces médias », observe-t-il.
« Mokri tire sur Louiza Hanoune », titre en une Ennahar. Abderrezak Mokri a envoyé un message à Louiza Hanoun à travers sa page Facebook, selon le journal. « Lorsque les élections seront terminées, je te parlerai de ce qu’est m’a été proposé et que j’ai refusé », écrit Mokri, cité par Ennahar. Selon le journal, Mokri explique les raisons qui font qu’il s’oppose à la candidature de Louiza Hanoune : « Je ne suis pas contre toi car, on ne partage pas les mêmes idées, mais parce que tu es une femme qui ne respecte pas les autres et qui a un faible esprit », ajoute-t-il.
Le Temps d’Algérie titre : « Il s’est exprimé sur la nouvelle chaîne El Bilad TV : Belkhadem n’écarte pas son retour aux commandes du FLN ». « Après avoir été déchu de son poste de secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem ne perd pas espoir de revenir à la tête du FLN. Invité, dans la soirée de lundi sur le plateau de la nouvelle chaîne télé El Bilad TV, Belkhadem ne cache pas en effet son ambition de diriger à nouveau la première force politique du pays ».
« Programmes économiques des candidats : les promesses tous azimuts pour séduire les électeurs », titre Liberté. Le journal revient, dans son supplément économique, sur les programmes économiques des six candidats à la présidentielle. « Si l’on devait remettre la palme d’or pour le programme électoral le plus consistant, la récompense irait à l’unanimité du jury au candidat Benflis. Un texte de 150 pages contre 20 pages pour Abdelaziz Bouteflika. Mais en Algérie, ce facteur n’est pas déterminant pour l’accession à la magistrature suprême », écrit-il.
Bouteflika reçoit Gaïd Salah et Ouyahia
Le journal gouvernemental, El Moudjahid titre : « Le Chef de l’État reçoit le vice-ministre de la Défense nationale ». Il titre, encore, « Le président Bouteflika reçoit M. Ouyahia ». « Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier à Alger le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah », note-t-il. Bouteflika, a reçu également, le ministre d’État, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. « Au cours de cette audience, le Chef de l’État a donné, au nouveau directeur de cabinet, les orientations nécessaires dans le cadre de la mission qui lui a été confiée », rapporte le journal.
Grève des cheminots
« Ils en sont à leur 2e jour de grève : les cheminots exigent le rappel de 36 mois de salaire », titre en une Le Temps d’Algérie. « Quais vides, des trains à l’arrêt, des guichets fermés et quelques usagers frustrés qui s’interrogeaient, hier au niveau de la gare « Agha » d’Alger, sur le « pourquoi » de la paralysie du chemin de fer », décrit-il.
Algérie News titre en une : « Vaines tentatives du DG de la SNTF de prendre attache avec son supérieur : Ghoul injoignable ». « Les tentatives du directeur général de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), de joindre le ministre des Transports, Amar Ghoul, pour désamorcer la crise que vit cette société depuis plus de deux mois sont restées vaines », explique-t-il.
Insécurité à Constantine
À la une du Quotidien d’Oran : « Ali-Mendjeli (Constantine) : des familles fuient l’insécurité ». « Hier matin, plusieurs familles avec femmes, enfants et quelques affaires, certainement des objets de valeurs et des habits mis à la hâte dans des cabas, quittaient l’UV n°14 à la nouvelle ville Ali-Mendjeli (Constantine) vers d’autres lieux plus cléments », rapporte le journal. « Une solution temporaire pour ces familles qui profitent des vacances scolaires pour se rendre chez des proches afin d’éviter les affrontements violents qui se sont encore répétés durant la nuit du lundi au mardi 25 mars et la situation ne semble pas s’arranger pour les prochains jours », ajoute-t-il.
